• The Reason est une petite histoire qui, à la base, devait être une rédaction. J'ai commencé le prologue en écrivant ce qui me venait. Puis après avoir terminé le chapitre un, j'ai voulu continuer à explorer le journal et j'ai continué...Donc voilà j'espère que cette petite fiction vous plaira ^^

     

     

    Lucie est victime d'un accident qui la plonge dans le coma. Son esprit se réveille grâce à une voix qui vient la voir tous les jours mais comme elle n'a aucun souvenir de son passé...Quand enfin elle se réveille, elle n'as plus aucun souvenir de ce qui c'est passé entre le 11 janvier et le 26 juin de l'année précédente. Après s'être fait embrasser par un mystérieux jeune homme, Lucie découvre qu'il est le petit ami de France, sa meilleure amie mais certains détails échappent à la jeune fille qui cherche à comprendre pourquoi son corps est si attiré par ce garçon.

     

    Retrouvez cette histoire sur mon nouveau blog : http://whenidream.eklablog.fr


    3 commentaires
  •  -Chiaki où l’emmènes-tu? A l'heure qu'il est c'est dangereux! S'énerva Danny qui était au téléphone avec lui. 

    -Je sais pas! Répondit Chiaki paniqué. Loin d'ici! Tant que ce type est dans la nature je refuse de faire courir le risque à Cisqua de se faire coincée! J'ai pris de quoi dormir et manger à la maison je te rappelle demain pour te dire où je suis. Il raccrocha alors et se concentra sur la route. Il roulait à pleine vitesse au milieu des bois enneigés. Cisqua se tenait près de lui, sur le siège à coter, tremblante et larmoyant.
    -Cisqua s'il te plaie calme toi. Tu es en sécurité avec moi il ne te retrouvera pas! Tu m'entends? 
    -Chiaki...arrêtes toi je t'en supplie...j'ai peur...
    -Je ne peux pas, si je m'arrête il pourrait nous avoir suivit et nous trouver. Tu comprends je ne peux pas te prendre dans mes bras pour le moment mais quand on arrivera je te promets que tu auras tout ce que tu voudras. 
    La jeune fille toute tremblante serra davantage le manteau de Chiaki, que celui ci lui avait prêté pour ne pas avoir froid. Deux grosses couvertures en laines étaient pliées sur ses genoux et lui tenait un soupçon chaud. Pour se rassurer, elle ferma les yeux et laissa le parfum de Chiaki l'envahir. Le manteau en était tout imprégnait et cela lui redonna assez de confiance pour réussir à s'endormir.




    Elle ouvrit doucement les yeux. De vieilles poutres en bois étaient suspendues et elle comprit qu'il s'agissait du plafond d'une maison en bois. Un hululement de chouette la fit sursauter. Elle regarda autour d'elle. On l'avait allongé sur un petit banc en bois dans une espèce de pièce étrange mais surtout le plus angoissant pour elle, elle était seule! 
    -Chiaki? Dit-elle doucement. 
    Aucune réponse ne lui parvint. Elle se leva, sortant des couvertures dans lesquelles on l'avait soigneusement enroulé, elle découvrit qu'elle se trouver dans une espèce de cabane en hauteur au beau milieu de la forêt. Elle regarda par longuement le bois sous son manteau hivernal et scruta la moindre présence qui pourrait être un homme. Un bruit se fit entendre juste sur le mur qui se trouver derrière elle. La peur lui monta au cerveau et elle décida de sortir de là. S'avançant vers l'espèce de chose qui rappeler un montant de porte, elle découvrit de grand barreaux comme si il s'agissait d'une échelle. Une fois dans la neige elle fit quelques pas avant que la panique ne l'envahisse vraiment.
    -CHIAKI!!! Où es-tu! Cria t-elle en tremblant. CHIAKI! Elle tomba à genoux dans la neige. Le froid était entrain de prendre tout son corps et son pull n'allait rien changer du tout. 

    -Cisqua! Cisqua je suis là! Entendit-elle alors. Le jeune homme la rejoignit rapidement et la prit dans ses bras. Elle se leva faiblement car elle était glacée. Tout deux remontèrent dans la tour de guet en bois. Chiaki s'assit dans une couverture et n'eut même pas le temps de proposer à Cisqua de venir contre lui qu'elle s'était déjà blottit dans ses bras frigorifiée. Il la couvrit avec l'autre couverture et resserra son étreinte pour lui tenir chaud. 
    Tout deux ignoraient le temps qui avait pu s'écouler depuis leur disparition au théâtre. Ils restaient là l'un contre l'autre, minutes après minutes, heures après heures. C'est un coup de feu qui les fit sursauter tout les deux. Là tout s'accéléra et Cisqua avait un mal fou à comprendre le déroulement de la situation. Chiaki l'entraina avec lui dans les bois alors qu'elle était de plus en plus affaiblit par le froid. Il semblait l'emmener  vers un chemin ou une route. Il se figea brutalement et Cisqua encore un peu dans les vapes lui rentra dedans. 
    -Enfuis-toi! Lui ordonna t-il mais elle ne réagit pas. 
    -Si tu pars il meurt. Annonça une voix terrifiante qui figea Cisqua. Elle avait l'impression de ne plus pouvoir faire quoi que ce soit à part regarder et écouter. 
    - Va-t’en Cisqua! Qu'attends-tu? 
    -Elle sait très bien qu'elle m'appartient. Il rit d'un rire horriblement lourd et sadique. Où qu'elle aille elle sait que je la retrouverai toujours, la preuve aujourd'hui. 
    Cisqua s'agrippa à la manche de son ami, elle tremblait de tout son être et murmurait des mots incohérents entre eux.
    -Mortes...le canapé est clair...ils...tuées...la salle de bain multicolore...veux pas...
    Franck qui s'impatientait chargea son fusil de chasse qu'il pointa vers eux.
    -VIENS! S'énerva t-il. Elle recula de plusieurs pas malgré la colère de Franck. TU M'APPARTIENS!
    -Cisqua pars, ne reste pas ici! Disait tout Chiaki en restant planter entre elle et ce fou de Franck. 
    -Tu veux qu'elle t'appartienne n'est ce pas? Mais c'est trop tard!
    -C'est FAUX! Insista Chiaki. Elle n'appartient ni à vous ni à moi! Elle va où elle veut et avec qui elle veut!
    Un gros chien arriva alors et sauta sur le bras de l'homme. Franck se débattit et le repoussa brutalement contre un arbre. Le chien s'effondra mais cela désarma Franck. 
    -Bale! Cria Cisqua en reconnaissant le chien des Lebowski. 
    Chiaki en avait profité pour se jeter sur l'homme. Les deux hommes se frappaient mais on pouvait nettement voir que Franck avait l'avantage sur Chiaki. Cisqua arriva à son tour et supplia Franck d'arrêter. L'homme la rejeta et elle eut comme une perte de connaissance. Chiaki tomba et fut ruer de coups. 
    -Non...stop...arrêtez...Pensa Cisqua. Elle ne voyait rien comme si on lui avait bandé les yeux mais elle entendait en revanche tout. Elle entendait la respiration faible de Chiaki et la voix cruelle de Franck.
    -Je l'avais prévenu que si tu te remettais en travers de ma route je te tuerai! Tu m'as volé Irène et maintenant tu veux me volé cette fille! Hurla t-il. Elle vous a abandonné dans l'espérance que je ne te touche pas! Mais elle pensait toujours à toi! C'était exaspérant! C'est à cause de toi que je l'ai tué pour qu'elle arrête enfin de penser à toi! Tu m'as volé la femme que j'aimais! Et maintenant tu vas enfin payer. 
    Cisqua n'arrivait pas à pleurer mais fermer les yeux. Elle espérait ce réveillé et découvrir que tout cela n'était qu'un cauchemar mais maintenant tout dans sa tête s'expliquait. La femme en photo au château, elle l'avait reconnu! C'était la femme de monsieur Lebowski, c'était la mère de Chiaki! Stop! Temps arrêtes toi! Cisqua ne voulait pas entendre ce qu'elle redoutait tant. Une détonation retentit puis un silence s'installa. 
    -Impossible...Non...Chiaki...Elle s'arrêta de trembler. Il fallait qu'elle en ait la preuve. Il fallait qu'elle voit si Chiaki était...non ce n'est pas possible pour elle Chiaki ne pouvait pas mourir! 

    Ouvrant les yeux elle vit la neige jadis blanche toute imprégnée de sang. Tout avait était si vite. Comment était-ce arrivé? Levant plus haut la tête elle aperçu le corps inerte de Franck qui était effondrait dans la neige. Avalant sa salive Cisqua ne comprit pas tout de suite. Chiaki, plus à gauche se relevait avec beaucoup de mal. Son père se tenait à droite, entre deux pins, le pistolet encore pointait sur le corps de Franck. Danny rejoignit alors Chiaki et l'aida à rester debout. 
    -Papa...Comment...?
    -Je savais depuis le début avec Danny qui était Cisqua. Nous avons gardé le silence et avons mis en place une équipe de surveillance. Franck désirait ton amie plus que n'importe qui car sa ressemblance avec ta mère est frappante. Même si ta mère n'a pas était déclaré morte je savais qu'il l'avait tué. J'ai attendu si longtemps pour retrouver et coincé cet assassin! Merci Cisqua. Je sais que ça  dû être dur pour toi mais c'est grâce à toi. 
    La jeune fille épuisée s'effondra. Un homme, un autre agent de police, la rattrapa de justesse et la porta.

    Le jet n'attendait que Cisqua. L'aéroport était envahit de policier et des filles faisant parties de la troupe de théâtre.  
    -Tu vas nous manquer Cisqua reviens nous voir pour les vacances! Disait Clotilde, l'une des filles de la troupe. 
    -Promis! Cisqua les embrassa toutes avant d'avancer. Elle marchait près de Chiaki et monsieur Lebowski. Arrivée devant les avions, ils s'arrêtèrent. Le père de Chiaki parlait avec la femme envoyé de la ville natale de la jeune fille. Elle allait enfin retourner chez elle! Une famille d'accueil l'attendait déjà pour l'héberger jusqu'à sa majorité. 
    -Merci pour ton cadeau d'anniversaire c'était vraiment le meilleur que je reçue de toute ma vie. Murmura Chiaki dans l'oreille de son amie. Celle ci le regarda sans trop comprendre. Depuis sa fuite avec Chiaki elle avait du mal à se souvenir des événements qui s'était déroulés trop vite et trop brutalement pour elle.
    -Je sais que tu voulais m'envoyer quelques choses par internet comme à chaque fois et en y réfléchissant tu es arrivée le jour de mon anniversaire. Ils se regardèrent d'un air complice.
    -Je n'avais pas pensé à cette idée là. Mais c'est vraie que cette année j'ai fait fort. 
    -Très fort même!
    -Oui roh c'est bon là! S'énerva t-elle. Dis Chiaki, je pourrais revenir chez toi?
    -Mais bien sur quelle question! Tu seras toujours la bienvenue Cisqua. Elle qui était toute souriante prit alors un air déçue. Qu'est ce qu'il y a? 
    -Rien...J'aurais juste...enfin rien. Bafouilla t-elle.
    -Mademoiselle Cisqua il est l'heure. Annonça la femme. 
    Cisqua fit la bise à monsieur Lebowski puis à Danny avant de se tourner vers Chiaki. Elle se figea l'espace d'un moment. Cligna des yeux puis regarda Chiaki comme si elle attendait quelque chose de sa part. 
    -C'était étrange l'espace d'une seconde j'ai cru voir l'homme de la forêt et qui m'avait agressé dans la rue juste là, derrière Chiaki...Pensa t-elle. Il devait surement travailler dans l'aéroport. Pourtant il lui avait souris avec insistance quand son regard avait croisé celui du jeune homme.
    -Chiaki je crois que maintenant, je n'ai plus peur qu'on me touche c'est super non! Dit-elle en guise d'au revoir. L'homme s'avança vers elle et déposa un baiser sur son front. Cisqua était encore une fois déçue... Comme la femme qui l'accompagnait s'impatientait, elle regarda tristement le sol. Si tu n'as rien à me dire alors je vais y aller... Elle commença à marcher. 
    -Cisqua! Le temps de se retournait, Chiaki était déjà là, il passa une main autour de la nuque de son amie et l'attira vers son visage. Même avec internet, tu me manqueras...Lui susurra t-il. Fais attention à toi. Dit-il alors plus fort en la laissant partir.



    Cisqua partait, Danny, Chiaki et son père la regardait disparaître près du grand jet qui la remmené chez elle.
    -Chiaki je peux te poser une question? Demanda Danny.
    -Bien sur.
    -Pourquoi ne lui as-tu pas dit ce que tu ressentais pour elle?
    -Je...je ne veux pas le forcer. Je la connais trop bien pour savoir qu'elle répondrait quelques choses pour ne pas gâcher notre amitié et puis...elle n'a que 16 ans, elle a la vie devant elle!
    -Tu me déçois mon fils! Je voulais un beau mariage moi! Ajouta son père en faisant semblant de pleurer. 
    -Arrêtes papa...c'est juste que... Il n'acheva pas sa phrase en voyant l'avion décollé. Chiaki avait subitement le sentiment que c'était trop tard, qu'il l'avait comme définitivement perdu. Il ne restait plus qu'eux et quelques agents de police. Quand Chiaki se mit à hurler à se casser la voix:
    -JE T'AIME CISQUA!!! Il souffla un bon coup après avoir avouer trop tard, ce qu'il ressentait. Il entendait autour de lui des murmures amusés. Surement parlait-on de lui à ce moment. Il faut dire que  hurlait ainsi était bien bête... Il y eut soudain un silence. Tous se taisaient comme si il y avait quelque chose qui se passait. Chiaki leva lui aussi la tête dans la direction que tout le monde fixait. Il y découvrit sa bien aimée qui arrivait en courant.
    -Moi aussi je t'aime! Cria celle ci en le rejoignant à bout de souffle. Elle lui sauta dans les bras et celui ci ravit la serra fort contre lui comme si il avait peur qu'on lui reprenne celle qu'il aimait tant.
    -Et l'avion? Demanda Chiaki qui avait perdu sa voix.
    -On s'en fiche de l'avion! Moi je veux rester avec toi! Internet c'est bien pour avoir des nouvelles de temps à autre mais moi je veux te voir, t'entendre t'engueuler avec ton père! Je veux aussi faire du théâtre avec toi et avec les filles!
    Ils se contemplaient tout les deux. Leur bouche n’était qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. 
    -Mais qui m'a fichu un fils aussi abruti! Embrasse-la! Dit alors son père très excitée de voir enfin son fils avec quelqu'un. Les deux amoureux s'embrassèrent avec passion devant eux.
    -Si tu veux mon avis, tu seras papy avant d'assister au mariage. 
    -Ça c'est bien dit mon p'tit Danny! Répondit le père aux anges.

    Une fois leur baiser terminé, ils se  tournèrent vers Danny et monsieur Lebowski. Tous souriaient comme si c'était le plus beau jour de leur vie. Cisqua eut soudain un mauvais pressentiment comme si il restait un détail dans cette affaire. Franck était pourtant bien mort après le coup de feu de monsieur Lebowski...Alors tout était bien fini non?

    -Mourrez! Cria une voie. Un coup de feu retentit et Cisqua complètement choquée hurla. Chiaki l'entraina le plus loin possible pendant qu'une fusillade éclatait entre un homme bien caché et les agents de police. 
    -Chiaki! Chiaki ton père...Il...Il...La pauvre n'arrivait plus à s'exprimer. Elle revoyait encore et encore le sang coulait sur le visage de monsieur Lebowski avant qu'il ne s'effondre au sol sans vie. 
    -Mourrez tout les deux! Quelque chose poussa violemment Chiaki au sol. L'homme qui avait assommé Chiaki pointa alors son arme sur lui. Cisqua qui était elle aussi tombée avait pris la tête de Chiaki sur ses genoux. Elle regarda l'homme, celui des bois, celui qui connaissait Franck et qui la désirer aussi, en le suppliant de ne pas tirer.
    -Même si c'est mon demi-frère je dois venger papa! Maman n'a jamais voulu de moi pour rester avec lui! Je n'ai jamais existé à ses yeux! Il doit mourir! Papa tu as vu j'ai tué ce sa...L'homme s'agenouilla subitement devant le corps de Chiaki. Une tâche rouge s'élargit au niveau de son cœur. L'homme qui semblait mal pointa quand même son arme sur eux. Cisqua ferma les yeux et entendit un second tir. Elle ouvrit les yeux tremblants. Danny était là. C'était lui qui avait tiré sur l'homme. A peine avait-elle vu la tête ensanglantée de l'homme qu'elle s'évanouit sous le choc...

    4 commentaires
  • Cisqua ouvrit doucement les yeux. Elle ne voyait qu'un plafond blanc au dessus d'elle.

    -Je t'ai réveillé? Excuse moi je venais voir si ta température avait baissé. Murmura Danny.
    La jeune fille remua un peu paniqué en revoyant subitement les derniers événements.
    -Ne t'inquiète pas Cisqua tu es chez moi à l'abri. Ma femme t’a préparé de quoi mangé en bas. La sonnette retentit en bas. Tes habits sont là, descends quand tu te sens prête. Il quitta ensuite la pièce. Cisqua se leva doucement. La pièce où elle se trouvait avait été peinte en bleu et gris. Les volets étaient ouverts et le ciel semblait couvert. Après avoir timidement inspecté ses affaires, elle s'habilla et ouvrit la porte. Elle entendait d'ici Danny parlait avec un homme dehors. Tandis qu'elle descendait discrètement les escaliers, elle comprit qu'il parlait du chien de Chiaki. Celui ci allait mieux et il pouvait venir le chercher dès ce soir. Mais pourquoi le disait-il à Danny? C'est le chien de Chiaki et de son père alors pourquoi? Danny referma la porte et passa à quelques mètres d'elle. Il ne semblait pas qu'il l'ait aperçu. Cisqua qui observait le couloir et les photos qui y étaient accrochées avec Chiaki et Danny se décida enfin à entrer dans le salon. Elle se cachait derrière la porte. Respirant un bon coup elle hésita longtemps à se montrer puis, enfin sortit de sa cachette.
    -Ah tu es là! C'était une femme aux longs cheveux qui l'accueillit avec un grand sourire. Elle portait une robe très ample et avait un gros ventre qui faisait deviner qu'elle attendait un enfant de plusieurs mois. Même enceinte c'était une très belle femme.
    -Bonjour. Dit timidement Cisqua en s'approchant du canapé où ils étaient assis.
    -Cisqua voici ma femme Amandine. Et l'habitant qui vit dans son ventre est notre petite fille. Fais comme chez toi et mange un peu. Dit tendrement Danny. 
    Cisqua s'assit donc et prit un verre de lait. Elle regardait Danny avec l'espérance qu'il parle de la famille Lebowski mais comme rien ne se passait elle dû elle-même aborder le sujet:
    -Comment va Chiaki et son père? Se risqua t-elle. Le couple baissa les yeux et ne répondit pas tout de suite.
    -Mais toi comment vas-tu? Finit par dire Amandine d’une voix douce avec une pointe d'inquiétude.
    -Je vais bien mais...Elle regarda très inquiète Danny puis Amandine et encore une fois Danny. Ils sont à l'hôpital c'est ça? Mais répondez-moi bon sang!
    -Ils sont...Cisqua j'aurais tellement voulu que ça ne se passe pas ainsi...
    Elle commençait à pleurer à chaude larme en repensant aux aveux de Chiaki juste avant.
    -Nous ignorions que Irène avait eut un enfant avec Franck et que celui ci connaissait l'existence de Chiaki...C'est en allant au château que tu nous as indiqué que l'on a pu tout découvrir...
    -Monsieur Lebowski est mort de la balle qui l'a touché en pleine tête. Dit alors Amandine. 
    -Oh mon dieu...non...pas ça...
    -Et Chiaki. Commença Danny.
    -Non...non pas Chiaki il n'est pas mort il était évanouie je ne sais pas mais il n'est pas mort! 
    -Il est décédé à l'hôpital...Avoua tristement Danny. 
    -Non...c'est pas possible! NON! 

    Cisqua ouvrit doucement les yeux. Elle ne voyait qu'un plafond blanc au dessus d'elle.
    -Je t'ai réveillé? Excuse moi je venais voir si ta température avait baissé. Murmura Danny.
    -C'était un rêve? Non impossible tout est identique...Chiaki est mort! Pensait Cisqua en remuant dans son lit.
    -Ne t'inquiète pas Cisqua tu es chez moi à l'abri. Ma femme t’a préparé de quoi mangé en bas. La sonnette retentit en bas. Tes habits sont là, descends quand tu te sens prête. Il quitta ensuite la pièce. Cisqua hésita à se lever. Avait-elle rêvé à l'instant? Tout ressembler trop à son rêve cela lui faisait peur. La pièce où elle se trouvait avait été peinte en bleu et gris. Les volets étaient ouverts et le ciel semblait couvert, exactement comme dans son rêve. Cette situation la mettait mal à l'aise et elle prit ces affaires pour rapidement s'habiller. Elle entendait des escaliers Danny parlait avec un homme dehors. Tandis qu'elle descendait discrètement les marches, elle comprit qu'il parlait de Bale. Celui ci allait mieux et il pouvait venir le chercher dès ce soir. Mais pourquoi le disait-il à Danny? Alors elle n'avait pas rêvé, Chiaki était donc bien mort? Danny referma la porte et passa à quelques mètres d'elle. 
    Cisqua voulait en avoir le cœur net! Alors que Danny allait entrer dans le salon elle l'appela doucement. 
    -Danny! Danny sil te plaie dis moi que le papa de Chiaki est à l'hôpital?
    -Je suis désolé Cisqua mais...Eymeric est décédé. Assassiner par le fils de Franck et d’Irène...
    Cisqua commençait à pleurer. Chiaki, la seule personne qui la comprenait et qu'elle aimait par dessus tout était mort. Cisqua hésita même avant d'entrer dans le salon. Mais une voie familière prononça son prénom.  C'était une voie triste et sanglotant. Amandine arriva alors.
    -Ah tu es là! Dit-elle. Je vais chercher de quoi manger va y entre. Elle et Danny disparurent dans la cuisine. Cisqua, elle, resta bloquer sur le pas de la porte. 
    -Cisqua tu...tu vas bien? Demanda la voie sanglotante. Cisqua entra alors pour voir de ses propres yeux qu'elle ne rêvait pas. Il était là. Assis sur le canapé, pleurant, celui qu'elle aimait tant était vivant! 
    -Chiaki! Elle se jeta presque sur lui tant elle était contente de le revoir. Chiaki je t'aime reste avec moi. Dit-elle subitement.
    Le garçon assez surpris par cette déclaration la prit contre lui et la berça dans ses bras. 
    -J'avais un demi frère...Et il a tué mon père...Cisqua tu sais j'ai peur...peur de me sentir seul...
    La jeune fille passa ses bras autour de lui et lui caressa délicatement le dos.
    -Chiaki, moi je serais là nous resterons ensembles et nous réaliseront le plus grand souhait de ton père.
    -D’accord. Je t’aime Cisqua.
    Chiaki sécha ses larmes et l'embrassa tendrement.
     

    4 commentaires
  • Cisqua était réveillée depuis une dizaine de minutes, elle se sentait si bien dans l'étreinte de Chiaki qu'elle y était restée. Elle lui caressait doucement les bras et ses paumes de mains jusqu'à ce que celui-ci finisse par se réveiller. Il lui susurre à l'oreille son prénom. C'était tellement agréable qu'elle ne réagit pas en espérant qu'il dise de nouveau son prénom dans son oreille. Mais il ne le fit pas et se contenta de lui caresser le cou et l'épaule avec son menton. 

    Quelques minutes plus tard, ils sortirent tous deux de la chambre et s'installèrent à table où M. Lebowski lisait son journal. Chiaki et Cisqua s'étaient tout deux occupés de leur déjeuner sans faire attention l'un à l'autre. Ils ne se parlaient pas, ne se regardaient pas... C'est le père du jeune homme qui vint briser le silence:
    -Alors les tourtereaux bien dormi? Les deux individus concernés posèrent leurs bols en même temps sur la table avec force. Les deux étaient aussi rouge l'un que l'autre. Cisqua baissait la tête et Chiaki finit par regarder droit dans les yeux son père.
    -Non mais dis pas n'importe quoi papa!
    -Oh ne fait pas l'innocent vous dormiez sourire aux lèvres l'un contre l'autre...
    Cisqua qui avait tenté de se faire toute petite en buvant le lait qui se trouvait dans son petit bol jaune le reposa immédiatement en faisant trembler la table. Chiaki avala à grand bruit. Le père avait un sourire triomphant et se frottait les mains comme excité de ce qui allait suivre.
    -Alors on attend le printemps? Cisqua il y a une date qui te plairait?  Quand je vais annoncer ça à Danny et au collègue ils vont halluciner...
    -Heu...papa arrête de rêver s'il te plaie. Dit Chiaki d'un ton blasé. 
    -Pour les entrées on fera une salade légère et pour le désert une pièce montée comme ta mère les aimait...
    -Eymeric Stefan Lebowski! Cria Chiaki, encore rouge de honte.
    -OUI! Répondit son père en se levant et faisant le salut militaire. Cisqua dans son coin éclata de rire ce qui calma les deux hommes. Ils ne l'avaient pas encore entendu rire ainsi. Elle avait un rire léger un peu enfantin mais aussi très doux et très agréable à écouter. Les deux hommes étaient sous le charme et finirent par rire eux aussi en repensant à la situation.

    -On y est presque Cisqua. Tu as toujours peur? Demanda Chiaki.
    -Un peu...moins...Murmura Cisqua. Tout deux étaient côte à cote et se dirigeaient vers le théâtre. C'était la première sortie de Cisqua en ville. Elle s'accrochait fermement à la main de Chiaki mais un rien l'inquiétait. 
    -Je suis désolée pour hier et ce matin. Mon père est complètement obsédé par l'idée de me marier...
    -Ne t'en fait pas. C'est un peu de ma faute aussi...
    -Non Cisqua tu ne dois pas penser ça! 
    -...Je...
    -Chiaki! Tu arrives tard dis donc! Fit une voix que Cisqua reconnue de suite.
    -Salut Danny. Désolé du retard j'espère qu'elles ne m'en veulent pas trop mais Cisqua hésitait...
    -Cisqua! Tu es venue avec Chiaki! Je suis heureux qu'enfin tu réussisses à sortir! Les filles vont être contentes de te rencontrer. 
    -Bonjour Danny. Les filles? Interrogea Cisqua.
    -Oui, je ne te l'ai pas dit mais notre troupe se compose essentiellement de fille enfin c'est un groupe peu ordinaire mais Danny t'expliquera pendant que je m'habillerai.
    Pleins de questions venaient dans la tête de Cisqua. En quoi cette troupe n'était pas ordinaire et pourquoi n'y avait-il que des filles? Elle entra alors avec les deux hommes à l'intérieur du théâtre. C'était grand et très bien tenu. Les sièges, d'un rouge foncé, remplissaient la pièce et à l'autre bout se trouvait la scène qui était plus grande en largeur qu'en profondeur. Les rideaux étaient noir et semblaient avoir étaient nettoyés récemment tant ils étaient impeccablement propres. A la très grande surprise de Cisqua, des filles arrivèrent et l'encerclèrent. Elles avaient toutes entre 9 et 20 ans et avaient un petit quelque chose qui les faisait réagir exactement comme Cisqua. C'était étrange pour celle ci d'ailleurs mais cela la mit plus en confiance.
    Après qu'elles se soient toutes présentées, ils passèrent à la répétition avant le spectacle. Cisqua était assise au premier rang en tant que première spectatrice ce qui l'a ravie. A chaque scène, changement de décor et autre on lui demanda son avis. Tout avait été pour le mieux. Le rideau pouvait enfin être levé!

    Il faisait nuit noire, la salle se remplissait de spectateur et Cisqua attendait avec impatience que le rideau noir se lève. Elle était assise au premier rang au milieu. Il y avait le chemin juste à sa droite où était couché Bale. Monsieur Lebowski qui était chargé d'un travail ici, avait laissé le chien à Cisqua pour la rassurer car elle attendait seule au milieu des spectateurs! C'était un très grand pas pour elle et cela la rendait très heureuse. De plus elle se sentait chez elle ici...Pendant les derniers préparatifs, une des filles qui était âgée de 15 ans à peine avait discuté avec elle. Elle revoyait à cet instant toute la conversation dans sa tête le temps de patienter...
    -Dis Cisqua, excuses moi si je suis indiscrète mais...toi aussi tu t'es faite violée n'est ce pas?
    Cisqua n'avait même pas réussit à répondre et avait regardé la jeune fille d'un air perplexe.
    -Ne t'inquiètes pas moi aussi j'ai encore du mal à en parler...J'avais 8 ans quand...mon père a commencé...et à 14 ans je me suis enfuie pour atterrir dans le service que monsieur Danny et le père de Chiaki gèrent. Toutes les filles ici ont vécu la même chose et n'ont jamais réussit à reprendre leur vie d'avant. En se réunissant ici avec Chiaki, on arrive à oublier, à avoir envie de changer et de faire quelque chose. 
    -Je...Chiaki ne m'avait pas expliqué tout ça à vraie dire...
    -C'est quelqu'un de bien Chiaki. En plus on a su tout de suite qu'il s'était épris de toi ça se voyait bien...Le jeune fille s'arrêta pour rire en voyant Cisqua rougir comme une tomate. Cisqua ne me dit pas que tu n’avais pas remarqué qu'il tenait vraiment beaucoup toi?

    Alors que Cisqua était toujours dans ses pensées, elle entendit quelqu'un soufflait son prénom. Elle sortit de son moment de réflexion et regarda la petit porte complètement à gauche de la scène. Elle était entre ouverte et une main lui faisait signe de venir. Discrètement elle se leva et y alla.
    -Cisqua ça vas? Tu ne te sens pas trop seule? Demanda Chiaki.
    -Non ça va. Et toi tu es prêt? Les filles aussi?
    -Oui nous sommes prêtes ont auraient voulu te voir mais le spectacle va bientôt commencer et puis au final Chiaki s'inquiétait tellement pour toi qu'il a trouvé une vieille excuse pour venir ici te parler. Au même moment Cisqua sentit la main de son ami effleurait sa main.
    -Je dois y aller ça commence dans 10 minutes, tiens si tu as soif ou faim. Chiaki ouvrit un peu plus la porte et déposa un baiser sur le front de Cisqua en lui glissant un billet dans la main. Les filles qui étaient avec lui gloussèrent en le charriant. 
    En effet Cisqua avait un petit creux. Après avoir dit à Bale de rester là, elle longea l'allée à sa droite pour aller au fin fond de la salle, là où le père de Chiaki et Danny se tenaient. Pour le moment ils s'occupaient du stand de boisson et de gâteaux. Elle prit d'abord un paquet de martiens puis une bouteille d'eau.  Elle traversa l'allée centrale pour regagner sa place. Une impression étrange lui parcouru le dos. Une fois assise elle se retourna pour vérifier mais au même moment les lumières s'éteignirent et le spectacle commença. Sans douter de rien elle laissa place au spectacle en se forçant à oublier l'impression d'être fixait et surveillait.

    Le rideau se leva et les lumières, s'allumant petit à petit, marquaient le salut des jeunes artistes. Cisqua se leva pour applaudir et eut l'envie de se retourner pour enfin savoir qui la regardait depuis le début du spectacle, ce n'était peut être qu'une impression. Chiaki et les autres avaient quitté la scène pour se changer. Elle se retourna alors et vu ce qu'elle redoutait tant. C'est avec horreur qu'elle recula en voyant Franck qui avançait sourire aux lèvres vers elle. Cisqua se plaqua au mur. Les gens qui se levaient et discutaient ne semblaient pas la remarquer. Elle voulait que tout s'arrête qu'elle se réveille en sursaut et que Chiaki la rassure en lui prenant la main mais ceci n'était pas un cauchemar c'était belle et bien la réalité! Sa respiration s'accéléra et elle se mit à haletée. 
    -Cisqua! Les filles qui sortaient par la petite porte à côté de la scène pour la rejoindre connaissaient bien ce regard qu'avait la jeune fille. Ce regard apeurait face à la menace éminente. A l'aide! Cria alors l'une d'elle pour attirer l'attention. 
    Tout le monde vit alors Cisqua, paniquée et apeurée se précipiter vers les filles alors qu'un homme s'approcher dangereusement d'elle. La lumière se coupa subitement plongeant toute la salle dans le noir. Les filles qui étaient avec Cisqua hurlèrent puis peu de temps après. La pièce fut de nouveau éclairée. Cisqua avait disparu et l'homme aussi.

    4 commentaires
  • Pendant le court trajet jusqu'à la maison, Chiaki serra fermement la main de Cisqua alors que d'habitude c'était plutôt le contraire qui se produisait. Elle l'avait observé depuis le moment sur les marches jusqu'à là, où il se disputait avec son père qui l'avait laissé sortir seule, il y avait bien quelque chose qui était différent...Il ne la regardait pas comme d'habitude et se comporter avec froideur.

    -Pourquoi? Chiaki et son père se tournèrent vers Cisqua très intrigués. Il n'était pas dans l'habitude de Cisqua de parler, elle ne disait que le stricte nécessaire comme bonjour, merci et au revoir.

    -Pourquoi tu es en colère? Demanda t-elle toute tremblante.  
    -La fille disparue a été retrouvée morte ce matin...ce qui veux dire que Franck aurait très bien pu trainer dans le coin et s'en prendre à toi!
    Cisqua recula comme choquée par ces mots. Franck...avait kidnappé une autre fille et l'a tué?
    -Et puis...Non j'en ai marre, je refuse. Je pars! Il se dirigea d'un pas décidé dans sa chambre, pris son manteau et les clés de sa voiture puis se dirigea vers la porte d'entrée. Son père qui tentait de le résonner ne cesser d'employé le prénom de Cisqua. Du moins c'est ce que la jeune fille captait. Elle entendait son prénom se détacher sans cesse de la bouche de M. Lebowski. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, elle n'arrivait plus à entendre la voix de Chiaki ni celle de son père. Ses yeux piquaient et elle voyait de plus en plus flou. Se frottant avec sa manche de pull, elle découvrit qu'elle était en larme. La porte s'ouvrit. Elle ne voulait pas...il ne fallait pas qu'il franchisse cette porte!
    -Reste! Cisqua se précipita et l'attrapa par le poignet. Ne pars pas! Supplia t-elle alors que des larmes roulaient sur ses joues.
    - Lâche-moi. Son regard était si froid que Cisqua s'effondra parterre, refusant de lâcher sa main.
    -Chiaki... Le jeune homme tira sa main d'un mouvement brusque pour récupérer son poignet.
    -Je refuse de revivre ça! Je n'ai pas besoin de toi, tu n'es rien pour moi! Il partit en refermant la porte derrière lui.
    Dans la pièce, il n'y avait aucun bruit à part les pleurs de Cisqua. M. Lebowski s'approcha d'elle mais elle le repoussa:
    -Ne me touchez pas! 
    -Je suis désolée Cisqua.
    Pourquoi? Qu'avait-elle fait? Elle ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas d'elle? Il disait être son ami alors pourquoi avait-il dit qu'elle n'était rien et qu'il n'avait pas besoin d'elle? Bale s'approcha d'elle et se coucha ensuite à ses côtés. Elle se jeta presque sur lui et pleura blottie sur le flanc et l'encolure du chien.

    2 jours avaient passé et Chiaki n'était toujours pas revenu. A chaque repas Cisqua mettait trois couverts dans l'espérance qu'il revienne. Elle l'attendait toute la nuit sans jamais dormir... Son père n'avait rien dit jusqu'à ce soir où enfin il décida de lui donner des explications alors qu'elle l'aidait à faire la vaisselle:
    -Tu sais Cisqua, j'ai beaucoup observé mon fils et jamais avant il n'a fait ça. Enfin je l'ai vu faire avec d'autres mais avec toi c'est différent...Tu seras toujours comme chez toi ici. Je te considère un peu comme ma fille tu sais même si tu ne me parles jamais et que tu restes sur tes gardes quand je suis là. Je connais mon fils et je sais que tu ne le laisses pas indifférent. Tu lui as apporté beaucoup de bonheur en venant ici...
    -...
    -Chiaki et moi, nous étions un peu déprimés depuis quelques années...Lui s'occupait au théâtre et moi j'ai cessé de travailler. Chacun de nous a réagit à sa manière comme pour oublier le mal qui nous entoure...
    -Pour...pourquoi? Murmura Cisqua en posant pour la première fois sa main sur celle de M. Lebowski.
    -Irène et moi nous sommes rencontrés au lycée. Cela faisait un an que nous étions ensembles quand elle est tombée enceinte de Chiaki. Elle avait 17 ans et moi j'en avais 19 mais nous nous aimions... C'est assez fou d'élever un enfant dans de telles conditions mais pourtant nous voulions tous les deux de cet enfant. Alors que Chiaki n'avait pas encore 2 ans j'ai du partir un an en formation et c'est quand je suis revenue que je l'ai trouvé changé. Elle me cachait quelque chose mais jamais elle n'a voulu m'en faire part...Et puis, alors que Chiaki avait 8 ans, le même jour où Chiaki s'est disputé, elle est partie... Chiaki l'a vu et l'a attrapé au poignet, comme toi. Il lui a demandé de ne pas partir et de rester mais d'un geste elle l'a repoussé et lui a dis qu'il n'était rien pour elle et qu'elle n'avait pas besoin de lui. En fait il c'est passé exactement comme ce qu'il t’a dit. Elle ne nous a jamais donné signe de vie et c'est depuis ça que Chiaki, je ne sais pas exactement si c'est la peur de perdre quelqu'un qu'il aime ou rien que le fait de s'attacher à quelqu'un, n'a plus voulu d'ami proche et de petite amie. M. Lebowski eut un petit rire. Je me rappelle encore un jour où il n'avait que 11 ans et qu'il m'a dit « papa je vivrais sans petite amie ça ne fait que souffrir! » 

    Cisqua avait tout écouté et larmoyée en ressentant la tristesse que Chiaki et son père avaient du avoir en perdant cette Irène.
    -Veux-tu aller te doucher maintenant? Demande t-il comme pour changer de sujet.
    -Oui. Répondit-elle tout bas.
    -Va y maintenant alors, je vais finir d'essuyer la vaisselle et après je dois passer un coup de fils à Danny.  Au fait Cisqua! Celui qui t'as mise dans le lac, c'est Franck n'est ce pas? 
    L'assiette qu'elle tenait dans les mains tomba et se brisa en mille morceaux.
    -Pardon je suis désolée pardon! Se mit-elle à répéter sans cesse.
    -Cisqua! Laisse tu risque de te couper! Va te doucher ne t'inquiète pas je m'occupe de tout. 

    Une fois sortie de la douche, Cisqua songeait à tout ça. Trois choses étaient sûres: Un elle était amoureuse de Chiaki, deux, tant que Franck serait en vie elle ne pourrait jamais vivre libre et trois, si elle continuait à ne pas dormir elle ne tiendrait plus. 
    Elle enfila un nouveau jeans ainsi que son soutien-gorge quand elle entendit la porte d'entrée claquée. Son cœur se mit à battre fort et elle entrouvrit la porte de la salle de bain pour vérifier de qui il s'agissait. Il était torse nu avec une veste et son manteau sur les épaules, le regard triste et si on regardait avec d'avantage d'attention ses yeux nous pouvions voir qu'il pleurait. Il posa son manteau sur le porte manteau doucement et s'avança dans le salon. 
    -Chiaki!!! Cisqua sortie brusquement et se jeta contre le torse de Chiaki. Chiaki tu es revenu!
    -Oui, Cisqua je suis revenu. Pardon je suis désolé.
    -Non c'est moi qui suis désolée je n'aurais pas dû...Elle pleurait à chaude larme et n'arrivait même plus à parler. M. Lebowski regardait la scène sans rien dire. 
    -Non Cisqua, tu...tu n'y es pour rien...A présent je ne te laisserai plus pleurer...Il caressa d'une main les cheveux de son amie. Il pleurait et semblait aussi épuisé qu'elle. Il enleva sa veste au bout d'un moment et la passa à son amie qui n'avait pas de haut. 
    -Je vais aller dormir, je suis épuisé. Dit-il en se retirant. Il entra dans sa chambre suivit de Cisqua.

    Le lendemain matin, M. Lebowski se leva en premier, comme toujours. Il descendit les marches et arriva dans le salon. Le canapé était vide. Il regarda dans la cuisine: personne. Il alla alors devant la porte de son fils qu'il ouvrit doucement. 
    -Ah...ça sent le mariage...Se dit-il a lui même content de voir la scène qu'il avait sous les yeux. Il referma pour les laisser dormir et  se mit à ses occupations habituelles. Cisqua dormait dos contre Chiaki qui l'avait dans son étreinte. L'un de ses bas passait sous le cou de la jeune demoiselle et l'autre sur sa taille. Ses deux mains rejoignaient les petites mains de Cisqua qui les tenaient bien. L'un contre l'autre, main dans la main ils semblaient bien dormir tout deux. Cisqua était sereine et Chiaki aussi. Tout deux trouver leur bonheur ainsi alors que l'un ne voulait plus aimer et l'autre refusait qu'on la tienne ou touche...pourtant ici ils avaient trouvé un « compromis »...

    Bientôt le rideau se lève, les gens de plus en plus nombreux regagnent leur place... Cisqua passe dans une rangée, un paquet et une bouteille à la main et s'assoit à sa place au premier rang. L'homme sort alors de son sac un mouchoir contenant une seringue et la cache dans sa poche le sourire aux lèvres...
    -Où que tu sois, tu seras à moi. Tu m'appartiens.

    2 commentaires