• 7: Le rideau se lève suite

     -Chiaki où l’emmènes-tu? A l'heure qu'il est c'est dangereux! S'énerva Danny qui était au téléphone avec lui. 

    -Je sais pas! Répondit Chiaki paniqué. Loin d'ici! Tant que ce type est dans la nature je refuse de faire courir le risque à Cisqua de se faire coincée! J'ai pris de quoi dormir et manger à la maison je te rappelle demain pour te dire où je suis. Il raccrocha alors et se concentra sur la route. Il roulait à pleine vitesse au milieu des bois enneigés. Cisqua se tenait près de lui, sur le siège à coter, tremblante et larmoyant.
    -Cisqua s'il te plaie calme toi. Tu es en sécurité avec moi il ne te retrouvera pas! Tu m'entends? 
    -Chiaki...arrêtes toi je t'en supplie...j'ai peur...
    -Je ne peux pas, si je m'arrête il pourrait nous avoir suivit et nous trouver. Tu comprends je ne peux pas te prendre dans mes bras pour le moment mais quand on arrivera je te promets que tu auras tout ce que tu voudras. 
    La jeune fille toute tremblante serra davantage le manteau de Chiaki, que celui ci lui avait prêté pour ne pas avoir froid. Deux grosses couvertures en laines étaient pliées sur ses genoux et lui tenait un soupçon chaud. Pour se rassurer, elle ferma les yeux et laissa le parfum de Chiaki l'envahir. Le manteau en était tout imprégnait et cela lui redonna assez de confiance pour réussir à s'endormir.




    Elle ouvrit doucement les yeux. De vieilles poutres en bois étaient suspendues et elle comprit qu'il s'agissait du plafond d'une maison en bois. Un hululement de chouette la fit sursauter. Elle regarda autour d'elle. On l'avait allongé sur un petit banc en bois dans une espèce de pièce étrange mais surtout le plus angoissant pour elle, elle était seule! 
    -Chiaki? Dit-elle doucement. 
    Aucune réponse ne lui parvint. Elle se leva, sortant des couvertures dans lesquelles on l'avait soigneusement enroulé, elle découvrit qu'elle se trouver dans une espèce de cabane en hauteur au beau milieu de la forêt. Elle regarda par longuement le bois sous son manteau hivernal et scruta la moindre présence qui pourrait être un homme. Un bruit se fit entendre juste sur le mur qui se trouver derrière elle. La peur lui monta au cerveau et elle décida de sortir de là. S'avançant vers l'espèce de chose qui rappeler un montant de porte, elle découvrit de grand barreaux comme si il s'agissait d'une échelle. Une fois dans la neige elle fit quelques pas avant que la panique ne l'envahisse vraiment.
    -CHIAKI!!! Où es-tu! Cria t-elle en tremblant. CHIAKI! Elle tomba à genoux dans la neige. Le froid était entrain de prendre tout son corps et son pull n'allait rien changer du tout. 

    -Cisqua! Cisqua je suis là! Entendit-elle alors. Le jeune homme la rejoignit rapidement et la prit dans ses bras. Elle se leva faiblement car elle était glacée. Tout deux remontèrent dans la tour de guet en bois. Chiaki s'assit dans une couverture et n'eut même pas le temps de proposer à Cisqua de venir contre lui qu'elle s'était déjà blottit dans ses bras frigorifiée. Il la couvrit avec l'autre couverture et resserra son étreinte pour lui tenir chaud. 
    Tout deux ignoraient le temps qui avait pu s'écouler depuis leur disparition au théâtre. Ils restaient là l'un contre l'autre, minutes après minutes, heures après heures. C'est un coup de feu qui les fit sursauter tout les deux. Là tout s'accéléra et Cisqua avait un mal fou à comprendre le déroulement de la situation. Chiaki l'entraina avec lui dans les bois alors qu'elle était de plus en plus affaiblit par le froid. Il semblait l'emmener  vers un chemin ou une route. Il se figea brutalement et Cisqua encore un peu dans les vapes lui rentra dedans. 
    -Enfuis-toi! Lui ordonna t-il mais elle ne réagit pas. 
    -Si tu pars il meurt. Annonça une voix terrifiante qui figea Cisqua. Elle avait l'impression de ne plus pouvoir faire quoi que ce soit à part regarder et écouter. 
    - Va-t’en Cisqua! Qu'attends-tu? 
    -Elle sait très bien qu'elle m'appartient. Il rit d'un rire horriblement lourd et sadique. Où qu'elle aille elle sait que je la retrouverai toujours, la preuve aujourd'hui. 
    Cisqua s'agrippa à la manche de son ami, elle tremblait de tout son être et murmurait des mots incohérents entre eux.
    -Mortes...le canapé est clair...ils...tuées...la salle de bain multicolore...veux pas...
    Franck qui s'impatientait chargea son fusil de chasse qu'il pointa vers eux.
    -VIENS! S'énerva t-il. Elle recula de plusieurs pas malgré la colère de Franck. TU M'APPARTIENS!
    -Cisqua pars, ne reste pas ici! Disait tout Chiaki en restant planter entre elle et ce fou de Franck. 
    -Tu veux qu'elle t'appartienne n'est ce pas? Mais c'est trop tard!
    -C'est FAUX! Insista Chiaki. Elle n'appartient ni à vous ni à moi! Elle va où elle veut et avec qui elle veut!
    Un gros chien arriva alors et sauta sur le bras de l'homme. Franck se débattit et le repoussa brutalement contre un arbre. Le chien s'effondra mais cela désarma Franck. 
    -Bale! Cria Cisqua en reconnaissant le chien des Lebowski. 
    Chiaki en avait profité pour se jeter sur l'homme. Les deux hommes se frappaient mais on pouvait nettement voir que Franck avait l'avantage sur Chiaki. Cisqua arriva à son tour et supplia Franck d'arrêter. L'homme la rejeta et elle eut comme une perte de connaissance. Chiaki tomba et fut ruer de coups. 
    -Non...stop...arrêtez...Pensa Cisqua. Elle ne voyait rien comme si on lui avait bandé les yeux mais elle entendait en revanche tout. Elle entendait la respiration faible de Chiaki et la voix cruelle de Franck.
    -Je l'avais prévenu que si tu te remettais en travers de ma route je te tuerai! Tu m'as volé Irène et maintenant tu veux me volé cette fille! Hurla t-il. Elle vous a abandonné dans l'espérance que je ne te touche pas! Mais elle pensait toujours à toi! C'était exaspérant! C'est à cause de toi que je l'ai tué pour qu'elle arrête enfin de penser à toi! Tu m'as volé la femme que j'aimais! Et maintenant tu vas enfin payer. 
    Cisqua n'arrivait pas à pleurer mais fermer les yeux. Elle espérait ce réveillé et découvrir que tout cela n'était qu'un cauchemar mais maintenant tout dans sa tête s'expliquait. La femme en photo au château, elle l'avait reconnu! C'était la femme de monsieur Lebowski, c'était la mère de Chiaki! Stop! Temps arrêtes toi! Cisqua ne voulait pas entendre ce qu'elle redoutait tant. Une détonation retentit puis un silence s'installa. 
    -Impossible...Non...Chiaki...Elle s'arrêta de trembler. Il fallait qu'elle en ait la preuve. Il fallait qu'elle voit si Chiaki était...non ce n'est pas possible pour elle Chiaki ne pouvait pas mourir! 

    Ouvrant les yeux elle vit la neige jadis blanche toute imprégnée de sang. Tout avait était si vite. Comment était-ce arrivé? Levant plus haut la tête elle aperçu le corps inerte de Franck qui était effondrait dans la neige. Avalant sa salive Cisqua ne comprit pas tout de suite. Chiaki, plus à gauche se relevait avec beaucoup de mal. Son père se tenait à droite, entre deux pins, le pistolet encore pointait sur le corps de Franck. Danny rejoignit alors Chiaki et l'aida à rester debout. 
    -Papa...Comment...?
    -Je savais depuis le début avec Danny qui était Cisqua. Nous avons gardé le silence et avons mis en place une équipe de surveillance. Franck désirait ton amie plus que n'importe qui car sa ressemblance avec ta mère est frappante. Même si ta mère n'a pas était déclaré morte je savais qu'il l'avait tué. J'ai attendu si longtemps pour retrouver et coincé cet assassin! Merci Cisqua. Je sais que ça  dû être dur pour toi mais c'est grâce à toi. 
    La jeune fille épuisée s'effondra. Un homme, un autre agent de police, la rattrapa de justesse et la porta.

    Le jet n'attendait que Cisqua. L'aéroport était envahit de policier et des filles faisant parties de la troupe de théâtre.  
    -Tu vas nous manquer Cisqua reviens nous voir pour les vacances! Disait Clotilde, l'une des filles de la troupe. 
    -Promis! Cisqua les embrassa toutes avant d'avancer. Elle marchait près de Chiaki et monsieur Lebowski. Arrivée devant les avions, ils s'arrêtèrent. Le père de Chiaki parlait avec la femme envoyé de la ville natale de la jeune fille. Elle allait enfin retourner chez elle! Une famille d'accueil l'attendait déjà pour l'héberger jusqu'à sa majorité. 
    -Merci pour ton cadeau d'anniversaire c'était vraiment le meilleur que je reçue de toute ma vie. Murmura Chiaki dans l'oreille de son amie. Celle ci le regarda sans trop comprendre. Depuis sa fuite avec Chiaki elle avait du mal à se souvenir des événements qui s'était déroulés trop vite et trop brutalement pour elle.
    -Je sais que tu voulais m'envoyer quelques choses par internet comme à chaque fois et en y réfléchissant tu es arrivée le jour de mon anniversaire. Ils se regardèrent d'un air complice.
    -Je n'avais pas pensé à cette idée là. Mais c'est vraie que cette année j'ai fait fort. 
    -Très fort même!
    -Oui roh c'est bon là! S'énerva t-elle. Dis Chiaki, je pourrais revenir chez toi?
    -Mais bien sur quelle question! Tu seras toujours la bienvenue Cisqua. Elle qui était toute souriante prit alors un air déçue. Qu'est ce qu'il y a? 
    -Rien...J'aurais juste...enfin rien. Bafouilla t-elle.
    -Mademoiselle Cisqua il est l'heure. Annonça la femme. 
    Cisqua fit la bise à monsieur Lebowski puis à Danny avant de se tourner vers Chiaki. Elle se figea l'espace d'un moment. Cligna des yeux puis regarda Chiaki comme si elle attendait quelque chose de sa part. 
    -C'était étrange l'espace d'une seconde j'ai cru voir l'homme de la forêt et qui m'avait agressé dans la rue juste là, derrière Chiaki...Pensa t-elle. Il devait surement travailler dans l'aéroport. Pourtant il lui avait souris avec insistance quand son regard avait croisé celui du jeune homme.
    -Chiaki je crois que maintenant, je n'ai plus peur qu'on me touche c'est super non! Dit-elle en guise d'au revoir. L'homme s'avança vers elle et déposa un baiser sur son front. Cisqua était encore une fois déçue... Comme la femme qui l'accompagnait s'impatientait, elle regarda tristement le sol. Si tu n'as rien à me dire alors je vais y aller... Elle commença à marcher. 
    -Cisqua! Le temps de se retournait, Chiaki était déjà là, il passa une main autour de la nuque de son amie et l'attira vers son visage. Même avec internet, tu me manqueras...Lui susurra t-il. Fais attention à toi. Dit-il alors plus fort en la laissant partir.



    Cisqua partait, Danny, Chiaki et son père la regardait disparaître près du grand jet qui la remmené chez elle.
    -Chiaki je peux te poser une question? Demanda Danny.
    -Bien sur.
    -Pourquoi ne lui as-tu pas dit ce que tu ressentais pour elle?
    -Je...je ne veux pas le forcer. Je la connais trop bien pour savoir qu'elle répondrait quelques choses pour ne pas gâcher notre amitié et puis...elle n'a que 16 ans, elle a la vie devant elle!
    -Tu me déçois mon fils! Je voulais un beau mariage moi! Ajouta son père en faisant semblant de pleurer. 
    -Arrêtes papa...c'est juste que... Il n'acheva pas sa phrase en voyant l'avion décollé. Chiaki avait subitement le sentiment que c'était trop tard, qu'il l'avait comme définitivement perdu. Il ne restait plus qu'eux et quelques agents de police. Quand Chiaki se mit à hurler à se casser la voix:
    -JE T'AIME CISQUA!!! Il souffla un bon coup après avoir avouer trop tard, ce qu'il ressentait. Il entendait autour de lui des murmures amusés. Surement parlait-on de lui à ce moment. Il faut dire que  hurlait ainsi était bien bête... Il y eut soudain un silence. Tous se taisaient comme si il y avait quelque chose qui se passait. Chiaki leva lui aussi la tête dans la direction que tout le monde fixait. Il y découvrit sa bien aimée qui arrivait en courant.
    -Moi aussi je t'aime! Cria celle ci en le rejoignant à bout de souffle. Elle lui sauta dans les bras et celui ci ravit la serra fort contre lui comme si il avait peur qu'on lui reprenne celle qu'il aimait tant.
    -Et l'avion? Demanda Chiaki qui avait perdu sa voix.
    -On s'en fiche de l'avion! Moi je veux rester avec toi! Internet c'est bien pour avoir des nouvelles de temps à autre mais moi je veux te voir, t'entendre t'engueuler avec ton père! Je veux aussi faire du théâtre avec toi et avec les filles!
    Ils se contemplaient tout les deux. Leur bouche n’était qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. 
    -Mais qui m'a fichu un fils aussi abruti! Embrasse-la! Dit alors son père très excitée de voir enfin son fils avec quelqu'un. Les deux amoureux s'embrassèrent avec passion devant eux.
    -Si tu veux mon avis, tu seras papy avant d'assister au mariage. 
    -Ça c'est bien dit mon p'tit Danny! Répondit le père aux anges.

    Une fois leur baiser terminé, ils se  tournèrent vers Danny et monsieur Lebowski. Tous souriaient comme si c'était le plus beau jour de leur vie. Cisqua eut soudain un mauvais pressentiment comme si il restait un détail dans cette affaire. Franck était pourtant bien mort après le coup de feu de monsieur Lebowski...Alors tout était bien fini non?

    -Mourrez! Cria une voie. Un coup de feu retentit et Cisqua complètement choquée hurla. Chiaki l'entraina le plus loin possible pendant qu'une fusillade éclatait entre un homme bien caché et les agents de police. 
    -Chiaki! Chiaki ton père...Il...Il...La pauvre n'arrivait plus à s'exprimer. Elle revoyait encore et encore le sang coulait sur le visage de monsieur Lebowski avant qu'il ne s'effondre au sol sans vie. 
    -Mourrez tout les deux! Quelque chose poussa violemment Chiaki au sol. L'homme qui avait assommé Chiaki pointa alors son arme sur lui. Cisqua qui était elle aussi tombée avait pris la tête de Chiaki sur ses genoux. Elle regarda l'homme, celui des bois, celui qui connaissait Franck et qui la désirer aussi, en le suppliant de ne pas tirer.
    -Même si c'est mon demi-frère je dois venger papa! Maman n'a jamais voulu de moi pour rester avec lui! Je n'ai jamais existé à ses yeux! Il doit mourir! Papa tu as vu j'ai tué ce sa...L'homme s'agenouilla subitement devant le corps de Chiaki. Une tâche rouge s'élargit au niveau de son cœur. L'homme qui semblait mal pointa quand même son arme sur eux. Cisqua ferma les yeux et entendit un second tir. Elle ouvrit les yeux tremblants. Danny était là. C'était lui qui avait tiré sur l'homme. A peine avait-elle vu la tête ensanglantée de l'homme qu'elle s'évanouit sous le choc...

  • Commentaires

    1
    Ririii
    Dimanche 9 Août 2009 à 19:36
    *-* j'adooore la fin, quand Chiaki crie je t'aime ♥ c'est tellement mignoonn =3!
    Par contre ce C*nnard ?ncore tout g??.T je veux pas que le papa meurs moi :'(
    2
    adele
    Mardi 25 Août 2009 à 18:15
    t vraimen gore kan tu t'y met!!
    XD
    3
    miss lovely
    Vendredi 18 Septembre 2009 à 19:25
    Quelle belle déclaration...ah mais nn pas sa encore! lol. Satané mec, tu vas avr mn pied au cul si le papa de chiaki est mort. ( l'image c'est de la traversée du tps nn? xD. Je l'ai regardé avec mon copain la semaine dernière lol ). Que de suspence.... -_-'
    4
    Miyu'
    Jeudi 15 Juillet 2010 à 19:58
    Trooop meugnooooooooooooooon !!! J'aime trop la déclaration !!! =D
    J'avoue aussi que j'attendais le baiser avec impatience loool
    Par contre.... NOOOON ! J'veux pas qu'il meurt, le papa :é.è:
    En tout cas, Bien fait pour Franck et pour son satané fils è.é
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