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  • FZ-45.
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  • «  Notre contrat viens d'expirer Océane. Tu n'as plus personne pour te protéger... »

    Je m'éveillais en sursaut. Wounda dormait, son renard dans les bras. Je m'étais assoupie contre elle dans son lit. Une main posé sur Vixi, je me souviens l'avoir caresser pour me détendre hier. D'ailleurs le goupil se leva subitement quittant la chambre. Il fixait la porte d'entrée avec inquiétude. C'était la première fois que j'en voyais un d'aussi près. Comment avaient-ils pu l'apprivoiser ? Il l'avait sûrement trouvé. J'étais impressionnée. Enfants j'avais eu tout ce que je voulais mais aucun des animaux n'étaient encore là. Aussi vite que j'avais eu envie de tel ou telle bête, je m'en étais lassée. La vérité c'est que je recherchais un contact, mais un contact humain. Le problème était peut-être ma famille. Je l'aime mais ils me mettent à l'écart de tout, pour que je continue de rêver... Me marier, avoir des enfants être heureuse ce n'est pas un avenir ! La vie à notre époque est immonde. Alors qu'est ce que je peux bien faire de ma vie ? En tout cas elle change, je le sens. Cela fait quelques jours que je suis ici et tant de chose change dans ma tête. Max, Wounda, Anthony, je découvrirais leurs secrets ! Tout comme Will... C'est complètement stupide mais je pleurais. Tant d'années j'avais cru qu'elle était mon amie, non, ma meilleure amie ! Il est grand temps que j'affronte la vérité en face. Comme le fait qu'un renard apprivoisée se trouvait à côté de moi. J'étais maintenant appuyée sur la rambarde, le petit goupil avait passé la tête entre les barres de bois et fixait toujours la porte d'entrée avec inquiétude. Trouvant son attitude bizarre je m'apprêtais à descendre quand un bruit venant des volets attira mon attention. Il y avait quelqu'un qui faisait le tour la maison en regardant si les volets étaient bien fermés. Je posais ma main sur la rambarde, j'avais l'impression de moins trembler ainsi. Je pris plusieurs grandes inspirations avant de descendre. Les pas, je les entendais, se dirigeaient vers la porte. D'un coup je cru que celle ci n'était pas fermée. Je me précipitais sur les clés en les tournants dans la porte. Je n'entendais plus rien dehors. Seule ma respiration faisait du bruit. Elle était forte. Je collais mon oreille à la porte. Toujours rien à part le chant des premiers oiseaux. Cela ne me rassurait pas pour autant. Le renard était descendu jusqu'à moi. Il avait un comportement que je ne comprenais absolument pas. Pensant qu'il voulait sortir, je commençais à faire tourner les clés dans la serrure. J'ouvrais la porte, hésitante. Le renard sortit d'un coup. Je me demandais si je ne venais pas de faire une bêtise, il ne fallait peut être pas qu'il sorte. Quelle cruche ! Je sortais sur le pas de la porte, je ne voyais rien, pas le moindre renard. Je me mordis les lèvres. Quelque chose bougea, je n'eus pas le temps de réagir. Will était là, une arme pointée sur ma tête, pour dire vraie elle touchait mon front.
    - Will ! Qu'est ce que tu fais ? ! J'avais peur, j'allais mourir ? Pourquoi mon heure était-elle venue ?
    - Je devrais presque te remercier de t'être rapproché d'eux. Tu me facilites la tâche ! Tu croyais sincèrement que je t'appréciais. Elle rit. Les gens comme toi me dégouttent ! Heureusement que tu as choisi de mourir. Elle me poussait avec son arme à l'intérieur. Soudain le renard ou je ne sais quelle bête émis un cri et Will se retourna. On me poussa violemment mais au lieu de rentrer dans la maison, je sortie. Will fut alors attaquée. Le renard était sorti de sa cachette et l'avais fait reculer. Elle était à quelques mètres de nous. Elle tira sans hésiter sur lui, il s'enfuit.
    - Laisse là en dehors de ça ! Wounda s'était mise devant moi pour me protéger. Nous étions dos à la porte, celle-ci c'était refermée toute seule. Wounda avait voulu que je rentre pour être seule avec Will ? Se connaissaient-elles ?
    - Comment te sens-tu ? Une telle dose aurait dû t'endormir pour longtemps ! Il est temps d'en finir n'est ce pas, Wounda ? Elles avaient toutes deux une arme, pointée vers l'autre de façon réciproque. J'avais peur. Wounda semblait aussi amusée que Will. Mais à quoi jouaient-elles !
    - Laisse partir Océane et ensuite je te laisserai me tuer. Will rit. Ce petit jeu a assez duré j'en ai plus que marre de vous. Tous ces larbins payés pour me tuer. Toi c'est différent. Tu fais ça pour ta défunte mère. Wounda eut un sourire. Je voyais toutes les expressions qu'elle prenait et je dois dire que c'était effrayant.
    - Tu sais où elle est ? Will avait soudain un air triste, elle avait une voie douce, une voie d'enfant. Je ne comprenais pas de quoi elles parlaient. La mère de Will est morte !
    - Oui je sais. Elle est morte. Elle lui avait dit ça avec un tel amusement. Je n'aurais jamais cru ça de Wounda.
    - TU MENS ! Elle est vivante ! Il me l'a promis ! Je me cachais derrière Wounda, Will était complètement désemparée d'un coup. Elle allait nous tuer. Comment Wounda pouvait elle être si calme !
    - Crois ce que tu veux. Mais réfléchis bien. Depuis son enlève pourquoi crois-tu que ton père à été emprisonné en Inde ? Il l'a tué en croyant peut-être que ça allait te sauver qui sait...
    - La ferme ! Tu ne sais rien ! Elle est en vie et une fois ma mission finie elle rentrera !
     

    Je ne comprenais plus rien. D'une part j'avais peur mais ce dont elle parlait me perdait. La mère de Will était morte, assassinée par son mari, emprisonné en Inde à parement mais alors pourquoi disaient-elles qu'elle était vivante ? Tout cela était un mensonge ? Une couverture pour Will. Elle c'est servit de moi pour tuer Wounda ! C'était ça la mission ! Elle veut en finir. Elle...
    - Tu t'es servie de moi comme prétexte pour venir ici ! Dis-je en m'emportant.
    - Océane, tu es vraiment la fille la plus idiote qui existe ! Toujours à rougir, à pleurer, à critiquer tu n'es qu'une gamine pleurnicharde ! J'avais envie de m'enfuir, je pleurais. Wounda me maintenait derrière elle. Pourquoi me protéger ?
    - Finissons-en ! S'impatienta celle qui était jadis mon amie, du moins officiellement. Wounda tenait toujours son arme, elle se mit à marcher doucement vers Will en disant de me laisser partir. Will semblait perdue, les propos sur sa mère l'avait semble t-il perturbée. Wounda continuait d'ailleurs à parler de ça.
    - TUES-LA ! Voilà ce que je venais de hurler. La peur m'avait pris dans sa toile. Je tremblais de tous mes membres. Will visait ma tête, Wounda la sienne en disant de me laisser en dehors de ça. Je fermais les yeux. Je ne voulais pas voir ça.
    - Lâche ton arme maintenant. Je rouvrais les yeux. Max était là. Derrière Will, lui aussi armé il avait son pistolet sur la nuque de cette folle. Des hommes en noirs arrivèrent, entourant Will, elle finit par lâcher tout et se rendre. Je n'arrivais plus à bouger tant la peur m'avait pris. Wounda s'était jetée dans les bras de son frère, elle pleurait. Elle avait eu peur. Personne ne me protège, je suis tellement vulnérable. Et si quelqu'un d'autre voulait ma tête ? Je ne veux plus avoir à revivre ça ! Plus jamais. Subitement, Wounda couru vers moi et me prit dans ses bras.
    - Pardonne moi de t'avoir entraînée la dedans ! J'ai eu si peur Océane. Elle agissait comme si j'étais sa petite sœur. Elle me demanda également de ne rien dire à Max. Celui-ci nous rejoignit tout de suite après et nous serra fort.
     

    La nuit comme le lendemain, nous sommes restés dans la chambre de Max, tout les 3. Nous n'avions pas beaucoup parlé. Max a fait à manger, et c'est occupé de tout. Je me souviens lorsque Wounda c'est endormie, je n'arrivais toujours pas à trouver le sommeil. Dès que je fermais les yeux je revoyais tout ça et je prenais peur. Max, allongé entre nous deux passa son bras sous mon cou et me resserra contre lui. Il embrassa mon front en me disant:
    - Ne t'inquiètes plus je vous protégerais toujours. Je suis là.
     

    Ma vie a changé à partir de ce soir là. Max et Wounda seraient toujours là pour moi. Pour la première fois je me sentais protéger. Je savais que je n'étais plus seule. Les mots de Wounda me revenaient. Elle m'avait presque supplié de rester avec eux...De ne pas partir. Et je voulais rester. C'était mes amis, mes tout premiers et vrais amis !


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  • - Je peux te poser une question assez directe Océane ? Finit-il par me dire. Comme je m'efforçais de cesser de larmoyer je répondis d'un signe de la tête pour que ma voie ne me trahisse pas. Je me sentais vide. Ce que je venais de lui révéler était comme mon secret. Jamais personne n'avais voulu en parler avec moi du moins m'écouter. Mise à part mon frère...depuis sa mort il était devenu un sujet tabou. Will quant a elle je n'avais jamais ouvert les yeux. Elle s'en fichait de moi ! Ce que je venais de dire était la stricte vérité que je m'efforçais d'ignorer... Je me suis toujours dit qu'elle était ma meilleure amie pour me donner le sentiment d'avoir quelqu'un, de ne pas être seule pourtant c'est ce que j'étais.
    - Je sais que c'est assez dur comme choix et je ne veux pas que tu es à choisir là tout de suite mais si tu devais choisir entre tout quitter pour nous ou rester avec Will qu'est ce que tu choisirais ?
    Je le fixais pendant quelques minutes ce qui me parut durer des heures. Était-il sérieux ? Je sais que je suis quelqu'un de naïf et que je ne comprends pas tout mais sa question me semblait claire pour une fois. Choisir entre la liberté et ma vie actuelle, ma vie dans ce monde où tout m'est imposé. Au risque de mourir du jour au lendemain à cause des problèmes d'argent ou de différents entre ma famille et des familles plus riches. C'était ça la vie d'aujourd'hui, être riche permettait un certains confort de vie mais également une peur, une terreur constante d'être détruit par plus riche que nous. Il n'y avait pas vraiment de classe moyenne. C'était les pauvres qui vivait comme ils le pouvaient, puis les riches et dans les riches il y a les plus riches qui ont tout les pouvoirs, ceux qui étaient les moins riches et vivaient bien souvent couvert de dettes puis ceux qui trouvaient un juste milieu, être riche sans trop le devenir pour ne pas disparaître tel était la devise de certaines familles. C'est tout ce que j'avais compris de ce monde. Mes parents, surtout mes frères font toujours tout pour me tenir à l'écart, me laisser croire à un monde merveilleux et parfait... Ils ne veulent pas que j'ai à me mêlé de tout ça. C'est peut-être mieux ainsi. J'observais plus en détails la pièce tout en réfléchissant à la question de Max. Le lit sur lequel nous étions allongé n'avait pas de draps c'était le matelas même. Le sol était un vieux parquet qui avec les années ne ressemblait plus à rien. Et les murs ! La tapisserie avait une couleur cramoisie, on ne pouvait plus distinguer la couleur et les motifs qu'elle avait jadis eut. Elle était arrachée par endroit et se décollait à chaque angle qui était décoré de toile d'araignée qui au fil du temps s'épaississaient. Quant à l'énorme trou dans le plafond. C'était assez impressionnant je dois dire. Il n'y avait plus rien, et les tuiles autour semblaient en bonne état, enfin elles étaient vieilles mais semblaient tenir bon.
    - Tu sais tu peux me donner ta réponse un autre jour. Prend ton temps pour y réfléchir. Il posa son menton sur mon épaule pour voir ce que je regardais.
    - Max, qu'est ce que tu vas faire l'an prochain ? Une fois le bac en poche ?
    - Mon père va me garder, il a un travail pour moi. Ensuite je présume que je lui succéderai et serait l'homme le plus riche du monde avec ma sœur. Il disait ça sur un ton si triste. Et toi ?
    - A vraie dire je n'en sais rien. Mes parents ne m'y ont jamais laissé y réfléchir. Depuis que je suis enfant j'ai droit au même discourt: tu te marieras, auras des enfants et seras la plus heureuse du monde, comme une princesse. Mais je sais très bien que ça sera sûrement un mariage arrangé, ça leur fera de la peine mais avec tous les problèmes qu'ils ont je sens que ça va se terminer ainsi et le pire dans tout ça c'est que je n'ai pas envie d'être une princesse ! J'en ai marre d'avoir tout sur un plateau d'argent ! Des serviteurs qui nous suivent et jouent les toutous ! Moi ce que j'aimerai c'est faire ma vie comme je l'entends, faire ma propre cuisine, j'aime bien la villa mais j'aimerai une maison à moi, une vieille maison comme celle qui se faisait dans les années 2000.
    Max ne se trouvait qu'à quelques centimètre de ma bouche, je cru un instant qu'il allait m'embrasser mais il se ravisa j'ignore pourquoi.
    - Ma présence ne te mets plus mal à l'aise, tu ne rougis plus. Il me susurra ces mots à l'oreille. Je me mis bêtement à rire. Durement l'émotion... J'avais envie de lui dire milles et un mots mais je ne savais pas par où commencer. Je l'aimais mais j'avais peur, c'était la première fois et puis en y réfléchissant ce n'était pas n'importe qui.
     

    Finalement nous étions restés l'un contre l'autre tout l'après midi. Nous avions parlés de choses et d'autres. Il m'avait ramené mais aussitôt rentré il me laissa car il avait quelque chose à faire d'important. Il me demanda même de n'en parler à personne mise à part Wounda. Il ne voulait pas qu'on sache qu'il était parti.
     

    Après avoir fermé les volets, je me baladais dans toutes les pièces. Je me sentais légère, comme si tout autour de moi régnait une paix absolu, tout d'un coup tout paraissait beau. Serait-ce le résultat de cette après-midi avec Max.
    Le salon était la pièce qui m'était la plus familière puisque depuis mon arrivée ici j'y avais passé tout mon temps. Mise à part le matériel Hifi dernier cri il y avait au milieu de la pièce le canapé en cuir noir et une table basse également noire qui avait été récemment nettoyée.
    Les toilettes du bas me faisaient toujours rire. Tout ça parce que le mur auquel nous faisions face une fois assis sur la lunette était tapissé de photo de gens au W.C. Et à chaque fois je me sentais bête à faire pipi en regardant ce fichu mur ! Bref, l'étage était encore plus sobre que le salon. La chambre de Max que je trouvais bien. Mise à part la pile de vêtements sûrement sales qui prenait la quasi totalité de son bureau. De nouveau je me m'apprêterai à me vautrer dans son lit. Sa couette sentait si bon, l'odeur de son propriétaire me faisait le même effet que la drogue. Une idée me vint. Je me levais et ouvrit la porte de son armoire en regardant tout les magnifiques hauts qu'il avait. La tentation était trop grande. Mais ça ne se faisait pas. Soudain j'entendis quelqu'un monter et se diriger vers la chambre. Ni une ni deux j'entrais dans l'armoire pour m'y cacher. Je me sentais encore une fois idiote mais heureuse de sentir ses vêtements contre moi. La porte fermait mal et laissait un filet de lumière pénétrer dans ma cachette. Je regardais discrètement et découvrit Wounda se traînait jusqu'à l'ordinateur de son frère. J'étais choquée par son état. Elle semblait dans les vapes, et son bras saignait. Son jeans et son haut plein de terres laissaient voir des marques de lutte et ses cheveux étaient recouverts de boue. Elle faisait peine à voir. J'ignore ce qu'elle regarda mais une fois finit elle se leva avec douleur et souffla qu'elle aurait du s'en douter. Se douter quoi ? Je l'ignorais. Elle essayait de s'appuyer au mur affin de quitter la pièce mais son état ne le lui permit pas. Je l'entendis parler d'Anthony avant de tomber brutalement au sol. Je sortis immédiatement et la retournais sur le dos. Elle semblait si faible. Elle peinait même à garder les yeux ouvert.
    - Wounda ! Wounda qu'est ce qui c'est passé ? Tu as mal ?
    - Océane ne dis rien à mon frère. Elle parlait si doucement que je devais m'approcher pour comprendre ce qu'elle disait. Si tu lui en parle tout le lycée sera que tu es venu dans son armoire.
    - Mais dis moi au moins ce qui c'est passé ! Wounda !
    - Rien. C'est rien t'inquiète s'il te plaie emmène moi à la douche. Il faut que je...
    - Wounda ? Dis-moi ce qui t'arrive sinon je ne peux rien faire ! Elle ne fit alors que répéter le prénom « Anthony ». Je savais que je risquais gros mais je n'avais pas le choix. J'appelais Steff sur son portable, heureusement nous avions échangé nos numéraux pendant notre deuxième heure de cours toutes les deux. Je demandais si Anthony était là et comme je le pensais c'était le cas. J'ignorais comment lui dire mais dès que j'eus prononcé le mot « Wounda » il me raccrocha au nez. Sur le coup je ne compris pas. Ce n'est qu'à peine 5 minutes plus tard, quand on frappa à la porte comme un fou. C'est en le voyant qu'enfin je compris. Il n'avait même pas pris la peine de mettre des chaussures ni de T-Shirt. Je lui dis clairement tout ce que je savais de la situation. Il monta sans hésiter et la pris dans ses bras. A son contact, Wounda se blottit comme elle pu contre lui et prononça son nom. Elle était complètement déconnectée de la réalité. On aurait dit qu'elle dormait et parlait de son rêve. Il me demanda de l'accompagner à la salle de bain. Il la porta jusqu'à la douche où il me demanda de la tenir le temps qu'il enlève son jean. J'étais très gênée de le voir en caleçon.
    - Désolée d'habitude je ne suis pas du genre à me mettre en sous vêtement comme ça, mais il faut la doucher pour pouvoir la soigner. Ne t'inquiète pas elle ne m'en voudra pas et puis de toute façon droguée comme elle est je doute qu'à son réveil Wounda s'en souvienne.
    - Droguée ? Cela expliquait tout. Enfin mise à part ce qui lui était arrivé. Heureusement qu'il était là parce que je n'avais pas de force. Lui en revanche n'avait pas l'air dérangé par son corps presque inerte. Elle donnait l'impression d'être sans vie, ne parlait plus.
    Anthony avait collé le dos de notre amie contre lui pour mieux pouvoir la maintenir debout et m'aider à la laver. Nous l'avions mis en sous vêtement. Elle avait plein de marques c'était effrayant ! Ses jambes, son ventre, ses bras, ils étaient couverts de bleus et de griffures. Elle s'était battue. On la retourna ensuite, afin que je lui lave les cheveux. Ce fut plus facile car sentir son corps contre le sien du l'apaiser. Elle passa ses bras autour de lui et le serra comme elle pu. Anthony fit de même et déposant des baisers sur ses joues et épaules. Ce n'est que lorsqu'on lui enfila sa chemise de nuit que je découvris avec horreur une marques faites à la cigarette entre ses deux omoplates. Je n'osais imaginer ce qui avait bien pu se passer. Anthony l'allongea ensuite dans son lit, sans lâcher sa main il s'assit à son chevet.
    - Tu sais ce qui a pu lui arrivé ? Finis-je par oser dire afin de rompre le silence.
    - Je crois que c'est son père, il veut la tuer. Il ne faut pas que tu parles de tout ça à Max d'accord ?
    - Mais il va le voir ? Je ne veux pas avoir à lui mentir moi !
    - Écoute fait confiance à Wounda et ne dis rien. Si demain elle ne se lève pas dit à son frère qu'elle veut rester au lit. Tu sais si elle a nourri Vixi ?
    - Vixi ? Là Anthony comprit qu'il venait de faire une gaffe car il baissa les yeux un moment comme pour trouver une excuse.
    - Tu aimes bien Max ?
    - Heu... bien sur mais pourquoi ?
    - Vous êtes proches ? Je dû rougir suffisamment pour qu'il comprenne tout car aussitôt il enchaîna une autre question. Il t'a dit qui j'étais ?
    - Oui. Répondis-je.
    - C'est à dire ? Il me regarda avec insistance.
    - Bah... Tu étais son meilleur ami et comme tu as trompé sa sœur, il veut te tuer.
    - D'accord s'il t'a dit ça c'est qu'il a confiance. Bon je reviens. Restes avec Wounda et surtout quand je reviens reste calme et ne cri pas.
    Il me laissa là, je commençais un peu à avoir peur. Dans quelle histoire m'étais-je mise ? Ma famille voulait préserver ma vie de toute violence mais toute leur histoire était-elle sérieuse ? Je ne savais pas si j'étais prête à tout ça. Je n'étais ici que depuis quelques jours et pourtant cela semblait être une éternité ! Je me demandes où est Will. D'habitude elle finit toujours pas venir, elle arrive toujours à me retrouver. J'entendis les clés qui m'enfermaient dans cette maison. Anthony me cria de ne pas avoir peur. J'entendis un petit bruit. Je fixais la porte, une bestiole ressemblant à un énorme chat roux entra et se précipita sur le lit. C'était un renard. Il se roula en boule contre sa maîtresse quand Anthony arriva.
    - C'est Vixi.
    - Il est trop mignon ! ! !
    - Alalala les filles... Il soupira. Je dois partir tu peux te fier à lui. Il entendra le moindre bruit s'approchant de la maison. Je dois rentrer.
    Sa phrase signifiait-elle que nous étions en danger ? Un frisson me parcouru la nuque.
    - Pourquoi tu ne restes pas ? Pourquoi restes-tu avec Steff si c'est Wounda que tu aimes ? J'allais encore lui poser d'autres questions mais mon téléphone sonna. Anthony me saisit la main, m'empêchant de décrocher.
    - Ne dis en aucun cas que je suis ici, et que Max n'est pas à la maison. Puis me laissa décrocher en partant.

    Sans titre-2.jpg

     

    - Allô ?
    - Océane tu as réfléchis ? Quel est ton choix ?
    - Will ! Où es-tu ?
    - Réponds à ma question.
    - Mais qu'est ce que vous avez tous à me demander de choisir à la fin ? ! Je ne comprends pas ! Elle me rit au nez avant de répondre froidement.
    - Tu es bien comme l'était ton frère. Tu ne comprends vraiment rien ! Tu aimes Wounda Vulpus ?
    - C'est mon amie elle a été gentille avec moi. Pourquoi ?
    - Notre contrat viens d'expirer Océane. Tu n'as plus personne pour te protéger. Tes parents doivent beaucoup d'argent me semble t-il... Bonne chance. Et ne compte pas sur moi pour venir à ton enterrement.
    - WILL ! Elle avait déjà raccroché. Je me mis à trembler. J'aurais tant aimer qu'Anthony revienne. Je fixais les fenêtres puis la porte comme si un assassin se cacher derrière. Wounda dormait à point fermer. J'étais seule et la peur s'emparait de moi ! Vixi, le renard me regardait avec curiosité. Si seulement il pouvait comprendre. Pourquoi avait-elle parlé de contrat ? Alors mon frère avait eut raison ce jour là. Quand il m'a dit de me méfier d'elle, que sa présence n'était qu'un contrat avec une famille...


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