• - Océane ?
    - Protèges moi j'ai peur ! Cette vague de mauvais souvenirs était trop brutal. Je devais sûrement être aussi livide qu'à l'époque où tout cela c'était passé. Sauf qu'à l'époque je m'étais blottie contre mon frère. Aujourd'hui c'était Max. Je le repoussais d'un seul coup en me rendant compte qu'il m'avait pris dans ses bras.
    - Excuses-moi...Me dit-il gêné.
    - Pardon Max je...
    - Si tu ne veux pas en parler changeons de sujet ?
    - Oui montres-moi ce que tu voulais me montrer ! J'ignore pourquoi mais ses mots m'avaient tout de suite fait me sentir mieux. Il est si gentil et tellement beau...
    - Qui est ce qui est si gentil et tellement beau ?
    - Un gars qui est dans ma classe. Je répondis tellement vite que je m'étais demandé s'il avait compris ce que j'avais dit. De plus je devais sûrement être toute rouge, encore une fois.
    - Avoue c'est moi. Me dit-il fièrement.
    - Oui mais non ! Il déposa un baiser sur ma joue. Qui te dit que je ne parle pas du copain de Steff ? Subitement il me saisit au bras comme s'il allait me briser les os. Ses yeux avaient une expression si agressive.
    - Ne me parle jamais d'Anthony tu m'entends ! Il me relâcha ensuite et me fixa dans les yeux, je crois que mon regard le calma car il finit par me tendre sa main et me demander si on pouvait entrer. J'hésitais l'espace d'un instant mais mon amour pour lui me dicta d'avoir une confiance absolument en Max. Nous sommes donc entrés dans la ferme main dans la main, mon cœur battait si fort, j'avais peur mais j'étais tellement heureuse de lui tenir la main...Il m'emmena à l'étage. J'avais l'impression de rêver. Seul un détail attira mon attention. Alors que nous montions j'avais cru entendre un bruit et j'ignore pourquoi la voix de Wounda. Ça paraissait ridicule. Nous finîmes par arriver dans cette fameuse chambre. Le toit avait cédé, donnant un accès direct au ciel. Il lâcha ma main pour pousser le lit au centre de la pièce, au milieu du trou. Je comprenais enfin où il voulait en venir: observer le ciel avec moi.
    - S'ils ne faisaient pas de fête tout les soirs nous aurions pu voir les étoiles ici. Max avait dit ça tout en me montrant le lit pour m'inciter à m'y asseoir.
    - On peut aussi bien les voir en allant s'allonger dans un champ. Lui répondis-je. J'ignore ce qui me prit subitement mais je me suis jetée sur le lit, allongée, j'y voyais les nuages à travers l'énorme trou du toit.
    - Tu es magnifique. Avait-il dit sans même que je ne me rende compte je lui répondis:
    - Toi aussi Max. J'allais me lever pour le regarder, ce qu'il m'avait dit à l'instant était si troublant. Pourquoi avait-il dit ça comme ça ? Mon cœur s'accéléra, soudain je me sentais bizarre: j'étais heureuse mais j'avais peur. Il s'allongea sur moi. Se poussa sur la gauche et me serra alors dans ses bras comme si j'étais un objet précieux qu'il voulait garder pour lui tout seul.
    - Ne rougis pas Océane. Tu n'as pas à avoir honte il n'y a que toi et moi ici. Me dit-il d'une voix douce. Tellement douce et magnifique. Je commençais à ne plus respirer. C'était la première fois que l'ont me parler ainsi, avec ses mots si beaux.
    - N'oublie pas de respirer au fait. Je m'en voudrais de perdre un être cher alors que j'ai besoin d'elle pour vivre. Tu es si mignonne quand tu rougis. Il me serra d'avantage contre son corps chaud. Je me sentais si fragile dans ses bras tout contre lui. Mon cœur battait si fort contre lui que je suis persuadée qu'il le sentait cogner contre son torse. Tout en me concentrant pour calmer ma respiration et mes battements à tout rompre je m'aperçus que je sentais également le sien. Je n'avais jamais connu une telle sensation comment la décrire ? J'étais en paix avec moi même, comme si le temps n'avait plus d'importance, la vie non plus, c'était juste son cœur et le mien qui battaient à l'unissons, tout deux soulagés et ne voulant pour rien au monde que cet instant magique ne cesse.
     

    Un certain temps passa, nous étions l'un contre l'autre, il caressait mes frêles épaules tandis que je gardais ma mains contre son avant bras. Aucun de nous ne parla, pour ne pas briser l'ambiance sûrement. Maintenant j'en étais sûre j'étais amoureuse de lui, je ne voulais pas qu'il parte mais qu'il me garde contre lui à tout jamais. J'hésitais à bouger et l'embrasser. J'en avais envie mais j'avais peur d'oser le faire. C'est tellement bête !
    - Je m'excuse pour tout à l'heure j'ai du te faire peur. Je vais être franc avec toi. Le copain de ton amie Steff, c'est Anthony Hiromoto, un mec du bas rang social. C'est à cause de lui que ma sœur et moi sommes ici. Son père lui a payé le lycée d'ici alors nous l'avons suivit. Il a un an de plus que nous. Sa mère était la bonne de nos parents quand nous étions dans l'appartement de Paris. Il était mon meilleur ami et le petit ami de Wounda. C'est à cause de lui qu'elle va mal, qu'elle est seule, il l'a brisé. Après avoir annoncé qu'il allait volontairement redoubler sa dernière année pour rester avec elle. Du jour au lendemain il est parti avec cette Steff. Il lui a brisé le cœur. Et il sait que si jamais nous devions nous croisé je le tuerai...
    - Non ! Par réflexe, je me suis blotti contre lui en le serrant fort. Enfin fort de mon point de vue car je sais très bien que ma force est ridicule comparée à la sienne. Il me sourit et déposa un baiser sur mon front.
     

    Cette histoire entre Anthony et Max me faisait peur. J'avais envie d'en parler à Wounda, savoir si elle l'aimait encore et s'il elle lui avait parlé depuis. Bien qu'en me souvenant de ce midi, je pouvais affirmer que non. Pourtant je trouve que la relation qu'il a avec Steff est étrange. Lui n'avait pas l'air très sincère avec Steff enfin d'après le peu que j'avais vu.
    - Tu as essayé de lui parler pour savoir ce qui c'était passé ?
    - Sûrement pas ! C'est assez clair il a trompé ma sœur avec une autre ! C'est fini.
    - Alors pourquoi il l'observe par la fenêtre le matin ?
    J'ignore ce qui me pris mais je posais alors ma main sur sa bouche. Il était surpris. Je ne voulais pas qu'il se fâche je regrettais un peu de le lui avoir dit...
    - S'il te plaie ne dis rien là dessus je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que se soit.
    - C'est à lui qu'il va arriver des choses ! Tu es sûre de ce que tu viens de me dire ? Me dit-il ce fait l'a complètement bouleversé.
    - Avant d'arrivé ici je n'ai jamais parlé à personne, je n'ai pas d'ami à part Will. Enfin si on peu dire ça. Je suis arrivée avant hier et je ne m'étais jamais autant amusé et senti bien qu'avec vous deux tu sais. J'espérais tant être dans la classe de Will et maintenant c'est vous que je regrette. Je suis avec Steff et Anthony et ils ont étaient gentils avec moi. Maintenant que je connais la vérité je comprends mieux pourquoi Wounda c'est enfuie en nous voyant ce midi. Je regrette ce n'était vraiment pas bien ce que j'ai fait... Je m'en veux de l'avoir blessé si vous...si vous partez je vais encore être...toute seule. Je pleurais alors, dans ses bras, il resserra son étreinte autour de moi.
    - Et Will ?
    - Elle est froide avec moi je sais qu'elle s'en fiche complètement de moi. Pourtant je restes en espérant qu'elle finisse par m'accepter... Pour être franche notre amitié n'en est pas une, je ne fais que l'accompagner comme son bon toutou, elle ne me dit rien, disparaît parfois sans donner de nouvelle. J'ignore tout d'elle !
    - Pourquoi êtes vous amis alors ? Il me posa sa main sur ma joue. Elle devait être humide à cause de mes larmes.
    - Quand j'étais jeune j'ai été enlevé et je sais qu'un arrangement a été fait... Elle est arrivée il y a 5 ans et mes parents m'ont dit de ne jamais la quitter. Mon frère semblait très inquiet et il restait avec nous...Il...Will nous a amené ici, dans la grange. Il fut tué cette nuit là devant moi... Quand j'essaie de me souvenir je vois Will mais mes parents m'ont dit que c'était impossible puisqu'elle était derrière moi quand cela c'est passé. Et ils m'ont dit de toujours rester avec elle...
    - Je vois. Il se mordait les lèvres comme s'il savait des choses. Il s'en voulait mais j'ignorais pourquoi.


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  • Renouveau.
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  • Je la regardais partir sans comprendre. Je m'énervais intérieurement. Pourquoi ne m'explique t-on jamais rien ? Qu'est ce qu'il y avait entre elle et ce garçon ?
    - Te voilà ! Je te cherche partout depuis ce matin. Mon visage s'illumina sûrement en la voyant. Elle me tendit un papier: son emploie du temps. Elle ne me posa pas de question sur le mien, mes nouveaux amis, et ne prit d'ailleurs pas le temps de me demander comment j'allais. Elle resta sans rien dire comme muette, tout en observant Steff et son petit ami qui étaient plutôt méfiants vis à vis d'elle. Alors qu'ils se faisaient un câlin, elle se pencha sur mon épaule:
    - Tu vas avoir un choix à faire Océane. Ne t'inquiètes pas tu auras tout cet après-midi pour y réfléchir...
    - De quoi parles-tu ? J'ai cours en plus ! Elle se contenta de m'adresser un sourire. Je m'apprêtais à lui crier dessus quand les vitres des salles de biologie éclatèrent.
    - Océane il faut que nous rentrions. Désolée, à demain. Me dit le garçon avant de partir avec Steff.
    - Will, comment as-tu su ? Elle n'était plus là. J'étais seule et un frison d'insécurité me parcourait le corps.
    Je connaissais pourtant si bien ce sentiment. Je réussis à m'empêcher de pleurer devant les autres lycéens. Du moins jusqu'à la maison de Max et Wounda... Une fois à l'intérieur, je me souviens avoir lâché toutes mes affaires. Je me suis jetée sur le canapé en pleurant à chaude larme. Mon cœur avait mal, tellement mal d'être renié ainsi. Et de nouveau cette sensation au niveau de ma poitrine. Mon cœur, mes entrailles, tout à l'intérieur de moi commençait à se fissurer. Ce monde est-il si pourri ? C'est une question qui m'obsède depuis l'enfance... Certaines choses se font, font mal et sont tellement injustes et horribles ! Pourquoi ? Pourquoi font-ils ça ! Je retins ma respira en entendant la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. Je priais pour que la personne ne me remarque pas bien que dans la pièce je savais pertinemment qu'on ne voyait que moi.
    - Océane ça ne vas pas ? C'était Max. Je ne voulais pas qu'il me voit ainsi !
    - Fais comme si tu ne m'avais pas vu !
    Je me sentais tellement idiote de lui avoir dit ça. Lui aussi devait me prendre pour une idiote ! Pour une fille sans intérêt.
    - Je sais que toi et moi on ne se connaît pas vraiment mais tu sais tu as le droit de me parler de tes soucis. Tu peux aussi débarquer en plein milieu de la nuit ici parce que ça ne va pas. Finit-il par me dire. Je sortis mon visage du cousin contre lequel je me cachais. Il me regarda avec un beau sourire, magnifique sourire même...
    - J'aime mieux ça. Tu es tellement jolie quand tu souris. Je pense avoir rougie d'un coup car ses mots faisaient battre mon cœur si fort qu'on aurait pu l'entendre de l'autre côté du lycée. Je ne m'étais même pas rendu compte que je lui avais souris... Quelle nouille !
    - Tu sais qu'il n'y a pas cours cet après midi Océane ?
    - Oui.
    - Qu'est ce que tu vas faire de ton temps libre ?
    - Je ne sais pas...
    - Mais si tu sais ! Sèche tes larmes prends une veste et suis moi ! L'espace d'un instant une sensation nouvelle traversa mon corps. J'ignorais encore ce dont il s'agissait mais cela me laissa perplexe ce jour là.
    - Mais je ne pleurais pas !
    - Bien essayer mais si c'était vraie tu ne rougirais pas ma petite Océane. Il se mit à rire en me voyant rougir plus encore que tout à l'heure. Je me sentais ridicule et puis « ma petite Océane » c'était... inexprimable mais mon cœur s'emballait.
     

    Il m'emmena en voiture au beau milieu des champs, après en avoir traversé un, nous sommes entrés dans un bois. J'avais du mal à le suivre car le sol était recouvert de ronces, d'orties et mes habits n'étaient pas assez épais pour empêcher les mauvaises herbes de me griffer. Il parlait du lycée et des mystérieuses attaques. Celle de ce matin était la première faite dans le lycée. Il m'expliqua qu'il fallait donc faire attention, que déjà des filles de mon rang social avait été tué par ses attaques. J'avais peur. Ce qu'il me disait m'apeurer et plus il en parler plus les mauvais souvenirs revenaient... Incapable d'avancer je m'arrêtais. Je me sentais mal tout à coup. Mes chevilles étaient tailladées un peu partout à cause des ronces et j'avais l'impression qu'à tout moment j'allais tomber d'épuisement.
    - Tu t'en sors Océane ?
    - Oui oui ! Pour ne pas l'inquiéter je sautillais comme je pouvais pour éviter les ronces, manquant à plusieurs reprises de glisser.
    - J'aurais du me souvenir que l'endroit était difficile d'accès. Excuse- moi Océane. A t-il dit en revenant vers moi. Grimpe maintenant je vais te porter. Je rougis en entendant ses mots. Bien qu'au fond de moi l'idée était parfaite je ne voulais pas enfin plutôt je n'oserai jamais faire ça... Comme j'hésitais il ne me laissa aucun choix et me prit d'un seul coup, il me porta dans les bois comme une princesse. Il riait parce que j'étais toute rouge et se moquait de moi.
    - Toi et Wounda devez vous entendre à merveilles. Quand nous sommes venus ici il a du la porter également. Sauf qu'elle elle était en jupe ce jour là... Je suis sûre que vous serez bonnes amies par contre si tu pouvais éviter de me serrer trop fort. Sauf si tu veux qu'on tombe tout les deux dans les ronces évidement.
    - Pardon, je ne m'étais pas rendu compte que...
    - C'est mon charme surnaturel qui t'attire c'est ça ?
    - Oui. Il commença à rire et je me rendis compte que je venais de tomber dans un piège qui pourtant était très visible. Je passais pour une idiote incontestée en essayant de me rattraper.
    - Mais tu sais que ta sœur veut te mettre à vendre sur le net ?
    - Ah oui c'est vrai.
    - Sauf si ta petite amie refuse évidement. Avais-je rajouté.
    - Donc ça revient à ma vente sur internet... Il répondit avec un air désespérer.
    - Mais non ! Si tu sortais avec moi ça arrangerai le problème ! Heu... Non oublie ce que je viens de dire ! Il me fixa un instant, puis continua ensuite à avancer toujours en me portant.
    - Mais attends un peu ! Depuis tout à l'heure tu marches normalement alors qu'il y a des ronces ? ! Je repensais alors au moment où il m'avait demandé si je m'en sortais il a bien rit de moi... Non mais vraiment qu'elle idiote ! Il me fit de nouveau rougir ce qui lui l'amusait beaucoup puisqu'il recommença plusieurs fois à me fixer avec son regard étrange qui me faisait tant rougir.
     

    - Nous y sommes !
    - Heu... Tu m'expliques...Lui dis-je assez perplexe. Nous étions face à ce qui ressembler à une ancienne ferme.
    - Ici, c'est le lieu où se font les soirées ! Cette ferme est abandonnée et depuis des années et des années les lycéens et étudiants connaisseurs viennent ici faire leur soirées. La grange fut retapée il y a quelques années mais la maison n'a pas été touché depuis bien 2012... Viens. Max commença à marcher vers la porte mais j'ignore pourquoi je ressentais une présence, un déjà vu étrange et mon corps se mit à trembler.
    - Ce lieu fait peur la nuit mais pas le jour tu sais. Fais-moi confiance Océane. Je me retournais alors vers la grange imposante et lugubre.
    - Océane ça vas ? Il me rejoignit inquiet. On dirait que tu as vu un fantôme...
    - Je suis déjà venu ici. Une larme coula sur ma joue tandis que les souvenirs de cette nuit refaisaient surface...


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  • Les vacances étaient fini et mon studio toujours sans meuble. Quant à Will je n'avais toujours pas de nouvelle mais cette fin d'après midi avait été tellement bien... J'étais allongée sur un matelas car le lit de Wounda était, contrairement à celui de Max, pour une seule personne.
    - Wounda, je peux te poser une question ?
    - Oui mais après tu devras répondre aux miennes. Sa réponse me fit un peu hésiter mais il fallait que je sache ce qu'il y avait entre elle et le couple de l'autre jour.
    - Pourquoi le soir tu sors dehors ?
    - Tu es amoureuse de mon frère n'est ce pas ?
    - Pardon ? Mon cœur s'emballait et j'avais peur de rougir malgré le fait que la pièce où nous nous trouvions était sombre.
    - Préférerais-tu cette question plutôt: Pourquoi es-tu allée dans le lit de mon frère ? Comme je ne faisais que bégayer comme une idiote Wounda commença a faire toutes sortes d'hypothèses complètement décalées avec la vraie explication, celle qui était réaliste et logique.
    - Mais ne t'inquiètes pas je ne lui dirais rien. Mais si tu en veux à notre argent ou parce qu'on t'a donné cet ordre réfléchis un peu et penses avec ton cœur avant de suivre les ordres débiles qu'on te donne !
    - Mais de quoi tu parles ? Elle alluma la lumière et me fixa. Elle remarqua seulement à ce moment que j'étais sérieuse et que je ne comprenais pas un traître mot de ce dont elle parlait.
    - Excuses moi... Je ne fais pas exprès mais je sais que mon père veut ... Si je suis ici, c'est uniquement parce que Max refuse qu'on soit séparés... Enfin bref ça ne te regarde pas et puis tu as de la chance.
    - De la chance ? C'est à ce moment là que j'aurais du comprendre, comprendre que toute leur vie était préméditée et que je ne pourrais sans doute rien changer.
    - Oui, tu as Will, même si elle doit travailler pour des riches et puis...
    - Quoi ? Comment tu peux dire ça ?
    - Will Tomari, née le 12 décembre la même année que toi et moi. Elle a accusé son père de l'assassinat de sa mère bien que celui-ci ait toujours démentit ce fait et qu'il est en retour accusé sa fille. Il est emprisonné en Inde. C'est toutes les données que nous ayons puisque son dossier a comme par hasard disparu. Méfies toi d'elle car les gens comme ça sont souvent couverts par de riches familles pour tuer... Ses mots me glacèrent le sang.
    - Comment ? Comment tu sais tout ça ? Arrivais-je à articuler.
    - Le nom Vulpus ne t'es pas familier ? C'est la famille la plus riche du monde, en concurrence avec la famille enfin monsieur Hiromoto et la famille américaine Salmon. Si nous sommes ici c'est parce que notre père veut nous « cacher »mais ça nous éloigne de mon sujet qui était mon frère. Tu l'aimes n'est ce pas ?
    - Oui... Je ne me rendis même pas compte que j'avais répondu oui, j'étais comme déconnectée d'ici, absorbé par les paroles de Wounda. Ce pourrait-il que sa tristesse vienne de ce qu'elle venait de me dire ?
    - Je suis tellement contente ! Elle m'enlaça en tombant de son lit. Excuse moi j'espère ne pas t'écraser trop ?
    - Non, non ça vas ne t'inquiètes pas. Je peux te poser une question personnelle ?
    - Oui oui bien sur ! J'étais étonnée par la bonne humeur qui émanait d'elle subitement.
    - Pourquoi tu t'es enfuie hier ? Elle se leva subitement et se blottie sous sa couette. Le silence s'installa avant qu'elle ne réponde: 
    « Bonne nuit Océane » .

     

    Je me réveillais vers six heures du matin. Me levant doucement je regardais Wounda qui dormait encore. Elle semblait triste même lorsqu'elle était plongée dans le sommeil. Je me demandais réellement ce qui causait tant de chagrin. Avait-elle un jour était heureuse ? Ou bien alors avait-elle, depuis l'enfance, cette mine triste ? Tant de questions qui pour le moment rester sans réponse. Une lumière fit son apparition sous notre porte. J'en conclus que Max devait s'être levé. C'était pour moi le moment idéal puisque Wounda dormait.
    Doucement je quittais la pièce, refermant la porte en vérifiant de n'avoir réveillé personne quand soudain je le vis. Il était là, derrière le volet à l'observer. Je voyais bien son regard braqué sur elle. Nul doute pour moi, c'était le garçon du banc. Il me faisait peur. Je descendis le plus vite que je pus les marches. Ma peur s'effaça en un instant à la vue de Max. Il préparait son déjeuner, dos à moi, torse nu. Mon cœur battait vraiment très fort. J'avais envie de le toucher, caresser sa peau et m'imprégner de son odeur.
    - Excuses-moi Océane. Je croyais que vous dormiez à point fermer.
    Il se dirigea vers les escaliers, à sa chambre sûrement, me laissant. Je regrettais qu'il m'est vu. J'aurais voulu pouvoir le contempler plus longtemps... Je m'apprêtais à lui demander ce qu'il y avait pour déjeuner mais sa sœur, qui dormait me semblait-il, poussa un cri en hurlant qu'elle ne voulait pas puis un « non » comme si elle se faisait agresser. Tout comme son frère, je m précipitais dans sa chambre, il l'a berça doucement dans ses bras tandis qu'elle pleurait. J'allais parler du garçon que j'avais vu quand Max parla de cauchemar comme sa sœur acquiesça. Je ne dis rien.
     

    Nous finîmes par descendre toutes les deux, puisque son frère partit se doucher. Pendant que je finissais de manger ma tartine, elle sortie avec une écuelle pleine d'eau et un paquet fermé. Max au même moment l'appela mais elle me regarda en souriant en me faisant un signe de rester silencieuse. Il m'appela ensuite mais comme Wounda m'avait dit de me taire, je me tue. C'est alors qu'il descendit, avec une toute petite serviette à la taille. Il râlait d'avoir perdu sa serviette ce qui me fit éclater de rire, le surprenant. Il fonça en haut à toute vitesse avant de se pencher à la rambarde.
    - Mais pourquoi t'as pas répondu quand j'ai appelé ! ? J'ai failli faire une crise cardiaque là !
    - Bah heu j'ai pas entendu.... Tu sais j'ai deux grands frères alors bon voir des mecs à poils on va dire que j'ai l'habitude... Il se mit alors à rire de bon cœur sans que je ne comprenne pourquoi d'ailleurs. Wounda revenue alors et Max retourna s'habiller.
    - Alors il est descendu ? Me demanda t-elle avec un grand sourire sadique.
    - Oui. Répondis-je avec un sourire identique.
    - Que penses-tu de son superbe corps ? Je pensais le mettre aux enchères sauf si bien sur sa future petite amie refuse évidement. Je rougis tout en gardant mon sourire sadique en imaginant le pauvre Max.
    - Quelle petite amie ? ? ET MON CORPS N'APPARTIENT QU'A MOI IDIOTE ! Hurla t-il d'en haut. Ce matin fut baigné de rire. Du moins jusqu'à 8h où nous partîmes pour le lycée. J'avais le ventre noué de peur que Will ne soit pas dans ma classe. Mais d'un autre côté, si j'étais dans leur classe à eux ça serait mieux. Nous arrivions devant l'administration quand le proviseur annonça au haut-parleur des noms de familles, Wounda me murmura qu'ils devaient e passaient quelques choses car il ne s'agissait que de gens les plus aisés. Max et Wounda étaient entrés dans la salle du proviseur tandis que nous autres étions dans le bureau de C.P.E. En y entrant je croisais le jeune inconnu de mon arrivée, il avait semble t-il accompagné sa petite amie puisqu'elle se trouvait dans le bureau, juste à côté de moi. Tandis que les surveillants, je présume, parlaient la fille se pencha vers moi et commença à me parler:
    - T'es nouvelle ?
    - Oui je m'appelle Océane. Répondis-je poliment.
    - Moi c'est Steff, tu arrives quand ça se gâte, à parement quelqu'un dans ce lycée est payé pour tuer l'un d'entre nous. C'est sûrement un ordre des Vulpus ! Ce type est cinglé. Ou alors c'est un des familles de nos rangs... Moi ça me fait froid dans le dos. Surtout que le lycée nous avertis tous que maintenant alors que ça avait déjà commencé...
    Qu'avait-elle voulu dire ? A ce moment je ne savais rien de tout ça. Encore une preuve que notre Terre va bien mal. Les vies importent peu comparer à l'argent... Nous vivons tous dans une certaines craintes, pourtant ce lycée reculé, couvre les familles comme nous. Ils nous procurent l'anonymat et un nouveau départ pour moi. La réunion finie, j'allais rejoindre ma classe, comme tout le monde d'ailleurs. Wounda et Max n'étaient pas avec moi. Will non plus... J'avais envie de pleurer. Je ne connaissais absolument personne ! Comment allais-je faire ? Et encore une fois il y avait ce garçon, le petit ami de Steff. Il me fixa un moment. Jusqu'à ce que sa copine vienne me dire que nous allions être en retard. Notre emploie du temps était modifié et désormais nous commencerons à 10h30 tout les lundis. Steff et son ami me firent visiter les différents bâtiments. A l'heure du repas, je trouvais Wounda seule à une table. Elle lisait un livre, un verre de jus de fruit à la main. Quelques mèches de cheveux tombaient sur son visage, apportant le mystère sur elle. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi elle était seule, son visage était si magnifique, et quand on la regardait comme je le faisais je suis sûre qu'aucun garçon n'aurait pu ne pas tomber amoureux d'elle. Steff et son petit ami étaient hésitants à me suivre. Nous arrivions tout trois à sa table quand elle leva la tête. Son regard d'abord surpris comme je n'en avais jamais vu avant. On aurait dit qu'elle allait pleurer. Et sa main sera le verre si fort que je crus un instant qu'il allait se casser. Steff resta à l'écart et son petit ami s'avança comme pour empêcher Wounda de faire une bêtise.
    - VA T-EN ! Elle jeta les restes de son verre avant de le repousser et s'enfuir en courant.


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