• Cisqua était réveillée depuis une dizaine de minutes, elle se sentait si bien dans l'étreinte de Chiaki qu'elle y était restée. Elle lui caressait doucement les bras et ses paumes de mains jusqu'à ce que celui-ci finisse par se réveiller. Il lui susurre à l'oreille son prénom. C'était tellement agréable qu'elle ne réagit pas en espérant qu'il dise de nouveau son prénom dans son oreille. Mais il ne le fit pas et se contenta de lui caresser le cou et l'épaule avec son menton. 

    Quelques minutes plus tard, ils sortirent tous deux de la chambre et s'installèrent à table où M. Lebowski lisait son journal. Chiaki et Cisqua s'étaient tout deux occupés de leur déjeuner sans faire attention l'un à l'autre. Ils ne se parlaient pas, ne se regardaient pas... C'est le père du jeune homme qui vint briser le silence:
    -Alors les tourtereaux bien dormi? Les deux individus concernés posèrent leurs bols en même temps sur la table avec force. Les deux étaient aussi rouge l'un que l'autre. Cisqua baissait la tête et Chiaki finit par regarder droit dans les yeux son père.
    -Non mais dis pas n'importe quoi papa!
    -Oh ne fait pas l'innocent vous dormiez sourire aux lèvres l'un contre l'autre...
    Cisqua qui avait tenté de se faire toute petite en buvant le lait qui se trouvait dans son petit bol jaune le reposa immédiatement en faisant trembler la table. Chiaki avala à grand bruit. Le père avait un sourire triomphant et se frottait les mains comme excité de ce qui allait suivre.
    -Alors on attend le printemps? Cisqua il y a une date qui te plairait?  Quand je vais annoncer ça à Danny et au collègue ils vont halluciner...
    -Heu...papa arrête de rêver s'il te plaie. Dit Chiaki d'un ton blasé. 
    -Pour les entrées on fera une salade légère et pour le désert une pièce montée comme ta mère les aimait...
    -Eymeric Stefan Lebowski! Cria Chiaki, encore rouge de honte.
    -OUI! Répondit son père en se levant et faisant le salut militaire. Cisqua dans son coin éclata de rire ce qui calma les deux hommes. Ils ne l'avaient pas encore entendu rire ainsi. Elle avait un rire léger un peu enfantin mais aussi très doux et très agréable à écouter. Les deux hommes étaient sous le charme et finirent par rire eux aussi en repensant à la situation.

    -On y est presque Cisqua. Tu as toujours peur? Demanda Chiaki.
    -Un peu...moins...Murmura Cisqua. Tout deux étaient côte à cote et se dirigeaient vers le théâtre. C'était la première sortie de Cisqua en ville. Elle s'accrochait fermement à la main de Chiaki mais un rien l'inquiétait. 
    -Je suis désolée pour hier et ce matin. Mon père est complètement obsédé par l'idée de me marier...
    -Ne t'en fait pas. C'est un peu de ma faute aussi...
    -Non Cisqua tu ne dois pas penser ça! 
    -...Je...
    -Chiaki! Tu arrives tard dis donc! Fit une voix que Cisqua reconnue de suite.
    -Salut Danny. Désolé du retard j'espère qu'elles ne m'en veulent pas trop mais Cisqua hésitait...
    -Cisqua! Tu es venue avec Chiaki! Je suis heureux qu'enfin tu réussisses à sortir! Les filles vont être contentes de te rencontrer. 
    -Bonjour Danny. Les filles? Interrogea Cisqua.
    -Oui, je ne te l'ai pas dit mais notre troupe se compose essentiellement de fille enfin c'est un groupe peu ordinaire mais Danny t'expliquera pendant que je m'habillerai.
    Pleins de questions venaient dans la tête de Cisqua. En quoi cette troupe n'était pas ordinaire et pourquoi n'y avait-il que des filles? Elle entra alors avec les deux hommes à l'intérieur du théâtre. C'était grand et très bien tenu. Les sièges, d'un rouge foncé, remplissaient la pièce et à l'autre bout se trouvait la scène qui était plus grande en largeur qu'en profondeur. Les rideaux étaient noir et semblaient avoir étaient nettoyés récemment tant ils étaient impeccablement propres. A la très grande surprise de Cisqua, des filles arrivèrent et l'encerclèrent. Elles avaient toutes entre 9 et 20 ans et avaient un petit quelque chose qui les faisait réagir exactement comme Cisqua. C'était étrange pour celle ci d'ailleurs mais cela la mit plus en confiance.
    Après qu'elles se soient toutes présentées, ils passèrent à la répétition avant le spectacle. Cisqua était assise au premier rang en tant que première spectatrice ce qui l'a ravie. A chaque scène, changement de décor et autre on lui demanda son avis. Tout avait été pour le mieux. Le rideau pouvait enfin être levé!

    Il faisait nuit noire, la salle se remplissait de spectateur et Cisqua attendait avec impatience que le rideau noir se lève. Elle était assise au premier rang au milieu. Il y avait le chemin juste à sa droite où était couché Bale. Monsieur Lebowski qui était chargé d'un travail ici, avait laissé le chien à Cisqua pour la rassurer car elle attendait seule au milieu des spectateurs! C'était un très grand pas pour elle et cela la rendait très heureuse. De plus elle se sentait chez elle ici...Pendant les derniers préparatifs, une des filles qui était âgée de 15 ans à peine avait discuté avec elle. Elle revoyait à cet instant toute la conversation dans sa tête le temps de patienter...
    -Dis Cisqua, excuses moi si je suis indiscrète mais...toi aussi tu t'es faite violée n'est ce pas?
    Cisqua n'avait même pas réussit à répondre et avait regardé la jeune fille d'un air perplexe.
    -Ne t'inquiètes pas moi aussi j'ai encore du mal à en parler...J'avais 8 ans quand...mon père a commencé...et à 14 ans je me suis enfuie pour atterrir dans le service que monsieur Danny et le père de Chiaki gèrent. Toutes les filles ici ont vécu la même chose et n'ont jamais réussit à reprendre leur vie d'avant. En se réunissant ici avec Chiaki, on arrive à oublier, à avoir envie de changer et de faire quelque chose. 
    -Je...Chiaki ne m'avait pas expliqué tout ça à vraie dire...
    -C'est quelqu'un de bien Chiaki. En plus on a su tout de suite qu'il s'était épris de toi ça se voyait bien...Le jeune fille s'arrêta pour rire en voyant Cisqua rougir comme une tomate. Cisqua ne me dit pas que tu n’avais pas remarqué qu'il tenait vraiment beaucoup toi?

    Alors que Cisqua était toujours dans ses pensées, elle entendit quelqu'un soufflait son prénom. Elle sortit de son moment de réflexion et regarda la petit porte complètement à gauche de la scène. Elle était entre ouverte et une main lui faisait signe de venir. Discrètement elle se leva et y alla.
    -Cisqua ça vas? Tu ne te sens pas trop seule? Demanda Chiaki.
    -Non ça va. Et toi tu es prêt? Les filles aussi?
    -Oui nous sommes prêtes ont auraient voulu te voir mais le spectacle va bientôt commencer et puis au final Chiaki s'inquiétait tellement pour toi qu'il a trouvé une vieille excuse pour venir ici te parler. Au même moment Cisqua sentit la main de son ami effleurait sa main.
    -Je dois y aller ça commence dans 10 minutes, tiens si tu as soif ou faim. Chiaki ouvrit un peu plus la porte et déposa un baiser sur le front de Cisqua en lui glissant un billet dans la main. Les filles qui étaient avec lui gloussèrent en le charriant. 
    En effet Cisqua avait un petit creux. Après avoir dit à Bale de rester là, elle longea l'allée à sa droite pour aller au fin fond de la salle, là où le père de Chiaki et Danny se tenaient. Pour le moment ils s'occupaient du stand de boisson et de gâteaux. Elle prit d'abord un paquet de martiens puis une bouteille d'eau.  Elle traversa l'allée centrale pour regagner sa place. Une impression étrange lui parcouru le dos. Une fois assise elle se retourna pour vérifier mais au même moment les lumières s'éteignirent et le spectacle commença. Sans douter de rien elle laissa place au spectacle en se forçant à oublier l'impression d'être fixait et surveillait.

    Le rideau se leva et les lumières, s'allumant petit à petit, marquaient le salut des jeunes artistes. Cisqua se leva pour applaudir et eut l'envie de se retourner pour enfin savoir qui la regardait depuis le début du spectacle, ce n'était peut être qu'une impression. Chiaki et les autres avaient quitté la scène pour se changer. Elle se retourna alors et vu ce qu'elle redoutait tant. C'est avec horreur qu'elle recula en voyant Franck qui avançait sourire aux lèvres vers elle. Cisqua se plaqua au mur. Les gens qui se levaient et discutaient ne semblaient pas la remarquer. Elle voulait que tout s'arrête qu'elle se réveille en sursaut et que Chiaki la rassure en lui prenant la main mais ceci n'était pas un cauchemar c'était belle et bien la réalité! Sa respiration s'accéléra et elle se mit à haletée. 
    -Cisqua! Les filles qui sortaient par la petite porte à côté de la scène pour la rejoindre connaissaient bien ce regard qu'avait la jeune fille. Ce regard apeurait face à la menace éminente. A l'aide! Cria alors l'une d'elle pour attirer l'attention. 
    Tout le monde vit alors Cisqua, paniquée et apeurée se précipiter vers les filles alors qu'un homme s'approcher dangereusement d'elle. La lumière se coupa subitement plongeant toute la salle dans le noir. Les filles qui étaient avec Cisqua hurlèrent puis peu de temps après. La pièce fut de nouveau éclairée. Cisqua avait disparu et l'homme aussi.

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  • Pendant le court trajet jusqu'à la maison, Chiaki serra fermement la main de Cisqua alors que d'habitude c'était plutôt le contraire qui se produisait. Elle l'avait observé depuis le moment sur les marches jusqu'à là, où il se disputait avec son père qui l'avait laissé sortir seule, il y avait bien quelque chose qui était différent...Il ne la regardait pas comme d'habitude et se comporter avec froideur.

    -Pourquoi? Chiaki et son père se tournèrent vers Cisqua très intrigués. Il n'était pas dans l'habitude de Cisqua de parler, elle ne disait que le stricte nécessaire comme bonjour, merci et au revoir.

    -Pourquoi tu es en colère? Demanda t-elle toute tremblante.  
    -La fille disparue a été retrouvée morte ce matin...ce qui veux dire que Franck aurait très bien pu trainer dans le coin et s'en prendre à toi!
    Cisqua recula comme choquée par ces mots. Franck...avait kidnappé une autre fille et l'a tué?
    -Et puis...Non j'en ai marre, je refuse. Je pars! Il se dirigea d'un pas décidé dans sa chambre, pris son manteau et les clés de sa voiture puis se dirigea vers la porte d'entrée. Son père qui tentait de le résonner ne cesser d'employé le prénom de Cisqua. Du moins c'est ce que la jeune fille captait. Elle entendait son prénom se détacher sans cesse de la bouche de M. Lebowski. Elle ne comprenait pas ce qui se passait, elle n'arrivait plus à entendre la voix de Chiaki ni celle de son père. Ses yeux piquaient et elle voyait de plus en plus flou. Se frottant avec sa manche de pull, elle découvrit qu'elle était en larme. La porte s'ouvrit. Elle ne voulait pas...il ne fallait pas qu'il franchisse cette porte!
    -Reste! Cisqua se précipita et l'attrapa par le poignet. Ne pars pas! Supplia t-elle alors que des larmes roulaient sur ses joues.
    - Lâche-moi. Son regard était si froid que Cisqua s'effondra parterre, refusant de lâcher sa main.
    -Chiaki... Le jeune homme tira sa main d'un mouvement brusque pour récupérer son poignet.
    -Je refuse de revivre ça! Je n'ai pas besoin de toi, tu n'es rien pour moi! Il partit en refermant la porte derrière lui.
    Dans la pièce, il n'y avait aucun bruit à part les pleurs de Cisqua. M. Lebowski s'approcha d'elle mais elle le repoussa:
    -Ne me touchez pas! 
    -Je suis désolée Cisqua.
    Pourquoi? Qu'avait-elle fait? Elle ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas d'elle? Il disait être son ami alors pourquoi avait-il dit qu'elle n'était rien et qu'il n'avait pas besoin d'elle? Bale s'approcha d'elle et se coucha ensuite à ses côtés. Elle se jeta presque sur lui et pleura blottie sur le flanc et l'encolure du chien.

    2 jours avaient passé et Chiaki n'était toujours pas revenu. A chaque repas Cisqua mettait trois couverts dans l'espérance qu'il revienne. Elle l'attendait toute la nuit sans jamais dormir... Son père n'avait rien dit jusqu'à ce soir où enfin il décida de lui donner des explications alors qu'elle l'aidait à faire la vaisselle:
    -Tu sais Cisqua, j'ai beaucoup observé mon fils et jamais avant il n'a fait ça. Enfin je l'ai vu faire avec d'autres mais avec toi c'est différent...Tu seras toujours comme chez toi ici. Je te considère un peu comme ma fille tu sais même si tu ne me parles jamais et que tu restes sur tes gardes quand je suis là. Je connais mon fils et je sais que tu ne le laisses pas indifférent. Tu lui as apporté beaucoup de bonheur en venant ici...
    -...
    -Chiaki et moi, nous étions un peu déprimés depuis quelques années...Lui s'occupait au théâtre et moi j'ai cessé de travailler. Chacun de nous a réagit à sa manière comme pour oublier le mal qui nous entoure...
    -Pour...pourquoi? Murmura Cisqua en posant pour la première fois sa main sur celle de M. Lebowski.
    -Irène et moi nous sommes rencontrés au lycée. Cela faisait un an que nous étions ensembles quand elle est tombée enceinte de Chiaki. Elle avait 17 ans et moi j'en avais 19 mais nous nous aimions... C'est assez fou d'élever un enfant dans de telles conditions mais pourtant nous voulions tous les deux de cet enfant. Alors que Chiaki n'avait pas encore 2 ans j'ai du partir un an en formation et c'est quand je suis revenue que je l'ai trouvé changé. Elle me cachait quelque chose mais jamais elle n'a voulu m'en faire part...Et puis, alors que Chiaki avait 8 ans, le même jour où Chiaki s'est disputé, elle est partie... Chiaki l'a vu et l'a attrapé au poignet, comme toi. Il lui a demandé de ne pas partir et de rester mais d'un geste elle l'a repoussé et lui a dis qu'il n'était rien pour elle et qu'elle n'avait pas besoin de lui. En fait il c'est passé exactement comme ce qu'il t’a dit. Elle ne nous a jamais donné signe de vie et c'est depuis ça que Chiaki, je ne sais pas exactement si c'est la peur de perdre quelqu'un qu'il aime ou rien que le fait de s'attacher à quelqu'un, n'a plus voulu d'ami proche et de petite amie. M. Lebowski eut un petit rire. Je me rappelle encore un jour où il n'avait que 11 ans et qu'il m'a dit « papa je vivrais sans petite amie ça ne fait que souffrir! » 

    Cisqua avait tout écouté et larmoyée en ressentant la tristesse que Chiaki et son père avaient du avoir en perdant cette Irène.
    -Veux-tu aller te doucher maintenant? Demande t-il comme pour changer de sujet.
    -Oui. Répondit-elle tout bas.
    -Va y maintenant alors, je vais finir d'essuyer la vaisselle et après je dois passer un coup de fils à Danny.  Au fait Cisqua! Celui qui t'as mise dans le lac, c'est Franck n'est ce pas? 
    L'assiette qu'elle tenait dans les mains tomba et se brisa en mille morceaux.
    -Pardon je suis désolée pardon! Se mit-elle à répéter sans cesse.
    -Cisqua! Laisse tu risque de te couper! Va te doucher ne t'inquiète pas je m'occupe de tout. 

    Une fois sortie de la douche, Cisqua songeait à tout ça. Trois choses étaient sûres: Un elle était amoureuse de Chiaki, deux, tant que Franck serait en vie elle ne pourrait jamais vivre libre et trois, si elle continuait à ne pas dormir elle ne tiendrait plus. 
    Elle enfila un nouveau jeans ainsi que son soutien-gorge quand elle entendit la porte d'entrée claquée. Son cœur se mit à battre fort et elle entrouvrit la porte de la salle de bain pour vérifier de qui il s'agissait. Il était torse nu avec une veste et son manteau sur les épaules, le regard triste et si on regardait avec d'avantage d'attention ses yeux nous pouvions voir qu'il pleurait. Il posa son manteau sur le porte manteau doucement et s'avança dans le salon. 
    -Chiaki!!! Cisqua sortie brusquement et se jeta contre le torse de Chiaki. Chiaki tu es revenu!
    -Oui, Cisqua je suis revenu. Pardon je suis désolé.
    -Non c'est moi qui suis désolée je n'aurais pas dû...Elle pleurait à chaude larme et n'arrivait même plus à parler. M. Lebowski regardait la scène sans rien dire. 
    -Non Cisqua, tu...tu n'y es pour rien...A présent je ne te laisserai plus pleurer...Il caressa d'une main les cheveux de son amie. Il pleurait et semblait aussi épuisé qu'elle. Il enleva sa veste au bout d'un moment et la passa à son amie qui n'avait pas de haut. 
    -Je vais aller dormir, je suis épuisé. Dit-il en se retirant. Il entra dans sa chambre suivit de Cisqua.

    Le lendemain matin, M. Lebowski se leva en premier, comme toujours. Il descendit les marches et arriva dans le salon. Le canapé était vide. Il regarda dans la cuisine: personne. Il alla alors devant la porte de son fils qu'il ouvrit doucement. 
    -Ah...ça sent le mariage...Se dit-il a lui même content de voir la scène qu'il avait sous les yeux. Il referma pour les laisser dormir et  se mit à ses occupations habituelles. Cisqua dormait dos contre Chiaki qui l'avait dans son étreinte. L'un de ses bas passait sous le cou de la jeune demoiselle et l'autre sur sa taille. Ses deux mains rejoignaient les petites mains de Cisqua qui les tenaient bien. L'un contre l'autre, main dans la main ils semblaient bien dormir tout deux. Cisqua était sereine et Chiaki aussi. Tout deux trouver leur bonheur ainsi alors que l'un ne voulait plus aimer et l'autre refusait qu'on la tienne ou touche...pourtant ici ils avaient trouvé un « compromis »...

    Bientôt le rideau se lève, les gens de plus en plus nombreux regagnent leur place... Cisqua passe dans une rangée, un paquet et une bouteille à la main et s'assoit à sa place au premier rang. L'homme sort alors de son sac un mouchoir contenant une seringue et la cache dans sa poche le sourire aux lèvres...
    -Où que tu sois, tu seras à moi. Tu m'appartiens.

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