• Plusieurs jours avaient passé. Cisqua faisait des progrès considérables et avait pour but d'aller à la fin de la semaine voir le spectacle de théâtre de Chiaki. Elle réussissait à être dans la même pièce que M. Lebowski sans avoir peur mais lorsque l'on sonnait à la porte elle allait se réfugier immédiatement dans la chambre de Chiaki. Ce soir elle était assise sur le canapé. Elle portait le jeans que lui avait fourni le père de son ami ainsi qu'un pull bleu ciel qui lui allait à ravir. Le tout était couvert de poils de chien. Car chaque soir, et même l'après midi depuis qu'elle s'était liée d'amitié avec le chien de Chiaki appelé Bale. Un beau gros chien qu'elle adorait caresser et câliner et qui en était heureux car il avait droit de venir sur le canapé ainsi que dormir dans le lit de Chiaki quand Cisqua y était. Elle ne l'avait pas remarqué avant car à son arrivée le chien était chez le vétérinaire et il ne rentra à la maison que le lendemain de sa rencontre avec Danny & le papa de son ami. En ce moment surtout elle restait avec Bale car Chiaki qui était de plus en plus absent lui manqué. Aujourd'hui il lui avait promis de rentrer tôt, il était pourtant une heure du matin et il n'était toujours pas là. Cisqua patientait en regardant la télévision jusqu'à ce que le flash info de la nuit ne commence. Il parlait de Franck. Pourquoi aujourd'hui elle ne savait pas mais ils en parlaient. Là, ils en étaient à diffuser des photographies de Cisqua, toujours portée disparue.

    -Cisqua, je crois que je vais aller me coucher. Annonça le père de Chiaki en baillant.
    Elle prit brusquement la télécommande et changea de chaine avant que M. Lebowski ne puisse voir se qu'elle regardait.
    -Ne t'inquiète pas. Il rentrera mais aujourd'hui c'est pour lui un jour particulier tu sais et...il risque de ne pas aller très bien...
    Cisqua regarda alors inquiète la porte comme si elle espérait que, par miracle, il soit juste derrière et qu'enfin il entre dans la maison.
    -Bonne nuit jeune fille et ne t'inquiète pas, le théâtre se trouve à l'autre bout de la rue, ce n'est pas loin. Tu pourrais même aller le chercher tellement c'est près. Il lui adressa un grand sourire puis monta se coucher.


     Cisqua, fixait toujours la porte. Ce n'est pas loin d'après lui... Caressant Bale sans vraiment prêter attention au chien, elle se posait des questions. Pourrait-elle aller dehors un jour? Réussirait-elle un jour à sortir d'ici sans avoir le cœur qui bat, les sens en alertes prêt à bouger au moindre pas ou bruit inquiétant. Cette peur qui était en elle, partirait-elle un jour? Après tout, Cisqua a une vie qui l'attend. Elle a beaucoup de temps mais même si Franck allait en prison, elle ne pourrait jamais vivre normalement tant qu'il serait vivant, quelque part à sa recherche... Mais quand même...dans 3 jours c'est le spectacle de Chiaki et elle veut absolument voir ça! C'était son grand obstacle: sortir de la maison. Bien sur il y aurait Chiaki et son père mais la seule chose qui la calmait c'était la main de Chiaki et rien d'autre.  Se levant en vacillant, Cisqua alla jusqu'à la porte, l'ouvrit doucement, pencha sa tête pour regarder à gauche puis à droite de la rue, referma la porte, souffla un grand coup. Elle trouva près d'elle des chaussures. C'était une paire de converse. Vérifiant la taille, elle les essaya et constata qu'elle lui allait. Une fois les chaussures misent aux pieds, elle chercha un manteau car ici, les nuits étaient froides. Elle ne trouva rien à part le gros manteau de M. Lebowski qui lui allait vraiment trop grand. 
    -Bale! Chuchota t-elle. Bale vient ici. Le chien, remuant la queue, s'avança vers elle et lui lécha la main. 
    Elle ouvrit la porte et sortie alors avec le gros chien. La rue était déserte et il faisait froid. Cisqua commença alors à marcher, le chien la suivait à sa gauche. 
    -Tu sais Bale. Plus je réfléchis plus je me dis que j'aime Chiaki... Ton maître, si tu savais comme je l'aime...Je sais parler à un chien c'est assez étrange mais les autres me font peur... Quand je l'ai connu au début c'était juste quelqu'un qui me paraissait bien et gentil. Mais maintenant...je me suis enfuie de là bas et aujourd'hui je marche dans la rue pour le voir. Dès qu'il s'agit de lui tout me paraît si simple...il me donne ce je ne sais quoi qui m'apaise. Et puis il y a ce sentiment enfin plutôt cette envie d'être là dans ses bras, contre lui, toujours...je n'avais jamais ressentit ça pour quelqu'un avant. Un jour peut-être arriverai-je à lui demander ce que je représente pour lui. Il me dira surement que je suis comme sa sœur ou son amie... Elle soupira et caressa le chien tout en continuant. 
    La rue, étroite et sinueuse paraissait sans fin pour la jeune fille qui n'en revenait pas elle même de ce qu'elle était entrain de faire. 

    -Tiens donc! Te revoilà avec de beaux vêtements propres. Tu reviens pour moi ou pour Franck?
    Cisqua se retourna et découvrit avec stupeur que l'homme qui venait de parler n'était autre que l'inconnu des bois. Prenant la fuite il la plaqua contre un mûr. Sa respiration était si saccadée que l'on entendait que ça dans la rue. Il avançait sa main sur elle quand le gros chien s'interposa en grognant et aboyant. Alors qu'il reculait Cisqua en profit pour fuir quand soudain elle percuta de pleins fouets quelqu'un qui la garda dans ses bras.
    -Et toi, qu'est ce que tu fais? Dit-il sur un ton agressif.
    -C'est ma petite amie vois-tu alors barre toi et rappelle le clébard! Répondit l'inconnu du bois sûr de lui.
    -C'est bête parce que cette fille est ma sœur. Si je te reprends à l'approcher je peux t'assurer que ça va mal aller pour toi! L'inconnu prit alors la fuite. Cisqua ça vas? Demanda t-il ensuite. 
    Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle sortit son visage, qui jusqu'à présent était caché contre le pull et le manteau de celui qui l'avait sauvé.
    -Danny? Murmura t-elle en le reconnaissant.
    -Enfin tu te décides à me parler! Je suis content. Mais tu n'as pas pris de manteau? Tu dois avoir froid tiens. Il retira son manteau et le posa sur les épaules de celle ci. Comme elle le regardait avec des yeux un peu inquiet leva les bras. Il avait comprit qu'elle ne voulait pas qu'on la touche et ainsi elle pouvait se rapprocher de lui. Elle s'avança et le serra dans ses bras comme pour le remercier d'être intervenu et pour le manteau.
    -Ne t'inquiète pas ma voiture n'est pas loin. Tu veux bien me dire se que tu fais toute seule dehors à cette heure-ci?
    -Je...Chiaki...
    -Tu es venue chercher Chiaki? Elle répondit oui de la tête. Toute seule!? De nouveau la même réponse de sa part. Heureusement que Bale était là pour te protéger! Mais à l'avenir ne sors pas seule en pleine nuit d'accord?
    -Oui. Murmura t-elle. Danny lui adressa un grand sourire très amical et chaleureux. Il l'accompagna jusqu'au théâtre où seul, allongé sur une grande marche en pierre, Chiaki était. 
    -Chiaki, une demoiselle a fugué pour te rejoindre. Son ami sursauta et eut une grande surprise en voyant Cisqua ici. Il n'eut même pas le temps de se lever que celle ci l'avait déjà rejoint sur les marches. Elle était assise à ses côtés, lui tenant fermement la main.
    -En chemin elle a fait une mauvaise rencontre mais sinon je crois que ça vas. Je vous ramène en voiture?
    -Une mauvaise rencontre? Que c'est-il passé? Il regarda son amie. Celle-ci le fuyait du regard et finit par frotter ses yeux plein de larme contre la manche de Chiaki.
    -Pourquoi ton père l’a laissé partir seule? Demanda Danny.
    -Je ne sais pas...Cisqua vient on va rentrer. C'est fini ne t'inquiète pas.

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  • C'est avec un grand sourire que Cisqua buvait la boisson spéciale Chiaki, du chocolat chaud fait maison, et ça tous les matins depuis qu'il l'avait trouvé. C'était devenue une habitude, chaque matin il venait avec la tasse contenant la délicieuse boisson et la servait à Cisqua, toujours ravie, et rester ensuite dans la chambre avec elle jusqu'au soir quand elle s'endormait. 

    Aujourd'hui, comme tous les jours, il répétait un texte pour sa prochaine pièce de théâtre. La jeune fille tenait le script et le regardait avec un regard plein d'éclats. Elle adorait par dessus tout lorsque Chiaki récitait son texte avec beaucoup d'intonation puis d'un seul coup la regardait avec un air malicieux et chuchotait:
    -J'ai oublié la suite...C'est quoi après déjà? Script mademoiselle.
    Et à chaque fois elle lui tendait la fiche en riant silencieusement. Malgré sa perte de voix, Chiaki lui parlait sans arrêt et elle répondait par des signes. Cela faisait quelques jours maintenant qu'il dormait sur le canapé sans aucunes explications pour son père. Cisqua connaissait toutes les voix que Chiaki imitait pour jouer ses rôles et aussi la voie de son père, qu'elle n'avait jamais vu et qui l'inquiétait surtout lorsque qu'il s'approchait trop de la porte de sa chambre. Chiaki l'avait vite remarqué et avait pris l'habitude de prendre sa main ce qui apaisait toute suite sa jeune amie.
    Mais aujourd'hui, alors que quelqu'un sonna à la porte d'entrée, une nouvelle voix se fit entendre. Le père de Chiaki parla gentiment avec l'homme avant d'appeler son fils. Cisqua se retrouva alors seule dans la chambre. Elle regarda la plante de chacun de ses pieds, puis ses petites mains. Les marques et cicatrices qu'elle s'était fait durant sa fuite avaient entièrement disparues. Depuis combien de temps était-elle chez Chiaki? Se demanda t-elle. Elle n'était jamais encore sortie de la chambre et ne portait que des habits appartenant à Chiaki. La porte couina avant de se fermer complètement. N'ayant pas fait attention, la jeune rescapée fut surprise pas le retour de Chiaki et tomba lit avec un bruit lourd que tout le monde entendu. Le jeune homme accourut pour l'aider à se relever. Comme à son habitude, Cisqua se jeta à l'autre bout de lui, à gauche de la porte exactement. Depuis son séjour chez Franck elle ne pouvait supporter qu'on la touche. La porte s'ouvrit et deux hommes la fixèrent avec un regard des plus surpris. Le plus âgé des deux rigola alors:
    -Ah tu me caches l'existence de ta petite amie mais c'est de pire en pire mon fils. 
    Cisqua eut comme une pulsion et partit se cacher derrière Chiaki tel un enfant qui se cache derrière les jambes de ses parents quand de nouveaux visages lui apparaissent. Les hommes entrèrent alors. Cisqua sentait son cœur près à éclater et cherchait désespérément quelque chose qui puisse la rassurer.
    -Arrêtes papa! Je vous présente Cisqua c'est une amie d'internet que j'ai trouvé dans le lac à la sortie de la ville...
    -Comment ça trouver? Tu va me dire que tu l’as trouvé dans le lac même peut être? Demanda l'inconnu. 
    -Ben oui. Elle était très faible dans le lac...
    -Quoi! Mais pourquoi tu n'as pas prévenu la police! 
    -Pourquoi ne m'avoir rien dit! Ajouta son père.
    -Et bien...Il regarda Cisqua qui était toujours derrière lui. C'est une amie et comme elle a quelques ennuies elle ne voulait pas que quelqu'un sache qu'elle est ici. Finit-il par répondre.
    -Mais elle a quel âge? Elle est majeure au moins? Demanda l'inconnu. 
    Cisqua répondit un non de la tête. 
    -Tes parents savent que tu es ici au moins? Demanda le père de Chiaki.
    C'est alors que Cisqua, qui tenait un bout du haut de Chiaki se mit à pleurer. Les 3 hommes furent très surpris et se rapprochèrent mise à part Chiaki qui se retourna et posa sa main sur celle de son amie. 
    -Bon ça suffit moi j'appelle la police. Déclara l'inconnu en sortant de la chambre. 
    -Danny attends! Chiaki se dépêcha de le rejoindre. Son père suivit.
    -Non mais tu te rends compte si ses parents portent plainte! C'est nous qui seront accusés!
    -Elle ne parle plus! Qu'est ce qu'ils pourront bien apprendre sur elle! 
    -Arrêtez tout les deux! Explique moi d'abord ce qu'elle fait chez nous et ensuite on verra si on l'amène au poste ou non. Dit le père.

    Chiaki expliqua qu'il l'avait trouvé dans le lac, qu'elle avait prononcé son prénom et son adresse et que depuis elle était craintive et ne voulait plus parler. La personne concernée était toujours dans la chambre. Elle écoutait attentivement ceux qu'ils se disaient et apprenait en même temps les hypothèses que Chiaki s'était fait à son sujet.
    Elle sourit jusqu'à ce que le père de son ami prenne la parole:
    -Bon écoute Chiaki, je sais que c'est ton amie mais ce n'est pas de notre ressort ça.
    -Quand comptes-tu enfin retourner à ton bureau papa? Ajouta froidement Chiaki.
    -Ce n'est pas le moment Chiaki! Répondit son père sur un ton très énervé. Tu vas aller chercher la police et dire que tu as ton amie ici!
    Encore une pulsion s'empara de Cisqua qui avait sa main serrée à la poitrine. Elle courut jusqu'à Chiaki et se jeta presque sur lui:
    -Ne fais pas ça! S'il te plaie ne dis rien à la police sinon il va me retrouver! 
    Les 3 hommes sursautèrent, ceux qu'elle venait de dire leur était très familier. Ils la regardèrent, se regardèrent tout trois puis posèrent de nouveau leurs yeux sur elle.
    -Cisqua qui va te retrouver? Explique moi...Demanda doucement Chiaki.
    -Je ne peux pas...Chiaki j'ai peur. Je veux rester avec toi...Pleura t-elle.
    -Quelqu'un t'as fait du mal? Demanda d'une voix douce l'inconnu que Chiaki avait appelé Danny.
    La jeune fille, inquiète, tremblante de tout son être, les larmes aux joues, attrapa fermement un bout du vêtement que portait Chiaki et le serra fort comme si elle craignait que celui-ci disparaisse ou parte. Le garçon prit alors l'autre main de son amie dans la sienne et la serra fort.
    -Cisqua, ici il ne t'arrivera rien je t'en fais la promesse. D'accord? Serrant d'avantage la main de Chiaki, elle enfonça sa tête contre le torse du jeune homme.
    Sur cela, le portable de Danny sonna. Il décrocha et annonça que Chiaki reviendrait ce soir. Avant de raccrocher il demanda également si la personne avec qui il parlait pouvait mettre de coter des vêtements pour fille avant de se tourner vers Cisqua:
    -Quel âge as-tu?
    -Elle a 16 ans. Répondit Chiaki en voyant son amie terrifiée par quelque chose qui lui était inconnu. 
    Danny précisa que c'était pour une fille de 16 ans. Il y eut un moment de silence puis il raccrocha. 
    -Cisqua tu voudrais bien me rendre ma main? Murmura Chiaki. Celle-ci rougit et lâcha la main de son ami. C'est juste là qu'elle remarqua qu'elle avait tellement serré sa main que la peau avait rougi.
    -Bien sur ceux je vous laisse. Chiaki les filles t'attendent ce soir pour la répétition et tu dois leur amener les derniers détails qu'il manque.
    -Merci...Danny.
    Cisqua sortie son visage pour mieux comprendre. Danny partait et promettait de ne rien dire sur son cas. C'est étrange. Pourquoi ferait-il ça pour eux? 
    -Bien soit, mais maintenant Chiaki tu vas aller faire des courses! Ça fait des jours que tu ne sors pas de cette chambre tu dois en avoir marre. Demanda le papa de son ami. Cisqua, elle, regarda Chiaki, elle ne voulait pas qu'il parte et qu'elle se retrouve seule. Soudain baissant sa tête, elle remarqua que le visage du père de Chiaki était à quelques centimètres du sien. Surprises elle se colla encore plus à son ami.
    -Cisqua? Tu n'en as pas marre de rester dans sa chambre? Tu ne voudrais pas aller de prendre un bon bain? Toutes les jeunes filles aiment se faire belle non? 
    -Papa, je ne crois pas qu'elle soit prête à ...
    -Mais si je suis sûr! Il faut juste lui laisser le temps qu'elle reprenne confiance en nous. Elle a déjà une grande confiance en toi. C'est un bon début.
    -Ne la force pas sinon elle va pleurer, à cause de toi! 
    Sur ceux Chiaki partit avec Danny. Laissant seule Cisqua avec son père. 
    -Alors cette douche tu veux la prendre? 
    Voyant que la jeune fille hésitait, il entra dans la chambre de son fils. 
    -Cette porte va déjà rester ouverte. Comme ça tu pourras sortir quand tu voudras...Il s'arrêta brusquement car il se rendit compte qu'elle n'était plus là. Il sortit immédiatement de la chambre et la trouva à l'autre bout de la salle à manger qui contemplée des photos posées sur un meuble.
    -Ah...C'est Chiaki lors de son premier spectacle de théâtre. Et à coter sa maman. Elle s'appelait Irène...
    Cisqua se retourna et constata que cette fameuse Irène avait rendu triste le père de Chiaki. Rien qu'évoquer son nom avait mis en larme l'homme. Elle prit la photo et regarda plus attentivement. Chose étonnante, la femme avait des cheveux qui semblaient presque comme les siens. Elle portait une robe au couleur de l'été qui lui allait à ravir. Reposant la photo le père reprit son explication:
    -Irène et moi, nous nous sommes rencontrés un soir d'automne, tu vas peut-être te dire que je suis fou mais 2 ans après l'avoir rencontré je l'ai demandé en mariage j'avais à peine 19 ans et pourtant je l'ai épousé... Il rit un peu. Nous étions heureux mais un jour où elle semblait stresser elle est partie...Chiaki s'en est beaucoup voulu tu sais. Lui & elle s'était disputé la vieille et alors qu'elle allait partir il est venu s'excuser mais elle na rien voulu savoir et lui a dit quelque chose qui le hante encore aujourd'hui.
    Cisqua le regardait fixement. L'homme s'en aperçu et voulu s'approcher mais Cisqua courut se mettre à l'autre bout de la table. 
    -Ne t'inquiètes pas je ne te ferais pas de mal voyons. Bon la salle de bain est la porte en face de la chambre de Chiaki. Je reviens avec des vêtements. 
    Il prit alors les escaliers et parlait à voix haute, expliquant qu'il avait gardait tout les vêtements de sa femme et que certains pourrait aller à Cisqua. Celle-ci ouvrit la porte de la salle de bain est regarda presque émerveillée la pièce. En plus d'être grande et moderne, la pièce avait été peinte avec les couleurs de l'arc en ciel ce qui rendait au final un endroit lumineux plein de couleur. 
    -Pas mal les murs. C'est Chiaki et Danny qui ont peint. Annonça fièrement le père qui se trouver de nouveau dans la pièce. Il avait fait attention de se mettre derrière le canapé de manière à ce qu'il y ait le canapé et la table basse entre lui et Cisqua. Il déplia les vêtements qu'il avait descendus et les montra à Cisqua. Il y avait un jeans, clair et long comme Cisqua les aimaient et un haut avec une veste l'un bleu l'autre gris. Cisqua lui fit un grand sourire qui rempli de joie le père de Chiaki, il remarqua aussi que les yeux de la petite réfugiée avec changer d'éclat. Il posa les habits sur le dossier du canapé et lui annonça qu'il lui arrivait souvent de chanter tout seul. Il se mit alors à chanter en partant à ses occupations en haut. Tout ceci ravit la jeune fille et elle s'empressa d'aller récupérer les habits. Elle se sentait plus rassurer car le fait qu'il chante lui permettait de savoir s’il se rapprochait d'elle ou pas. Elle rentra dans la salle de bain et referma immédiatement la porte. Posant ses habits sur une étagère elle remarqua qu'il y avait un papier glissé dans sa veste:

    « La porte ferme à clé. Bonne douche » Une envie de sauter de joie l'envahit alors. Comment avait-il pu savoir que c'est de ça qu'elle redoutait? Il est tellement gentil! Il la comprenait parfaitement et faisait tout pour la mettre en confiance.




    Quand Chiaki rentra, il eut la surprise de trouver son père entrain de courir dans la cuisine, il avait fait un grand repas de fête. Bien que Chiaki n'était pas sûr que Cisqua viendrait manger à la cuisine avec eux, la jeune fille finit par se montrer et les rejoignit. Chiaki état impressionné, de plus les vêtements que son père avait donné à Cisqua la rendait magnifique. Mais bon il reste encore tant à faire...Cisqua se colla tout le repars à Chiaki et fixer son père d'un œil vigilant dès qu'il se levait de table.

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